Le Mont Sainte-Marguerite | Domaine du Radar

Du haut de ses 698 mètres, le Mont Sainte-Marguerite constitue le point culminant de la MRC de Lotbinière. On peut notamment entrevoir la silhouette d'un ancien blockhaus, lieu visant jadis à se protéger des ennemis, au loin sur cette photo.

Crédit: Claire Gauthier.

Le mont Sainte-Marguerite est aussi le plus haut sommet des Monts Notre-Dame à l’ouest de la Chaudière, collines appartenant à la chaîne des Appalaches. Cette chaîne traverse le Québec de l’Estrie jusqu’en Gaspésie ou elle culmine au Mont Jacques-Cartier à 1 270 m. Elle correspond aux vestiges de la partie la plus élevée des Appalaches dont la mise en place s’est terminée il y a près de 450 millions d’années. Cette chaîne atteignait alors des sommets escarpés semblables aux Montagnes Rocheuses actuelles. Elles étaient même plus hautes que les montagmes de l’Himalaya d’aujourd’hui…

Du sommet, en regardant vers le nord, trois grandes unités géologiques qui résument plus de 1 milliard d’années de l’histoire de la terre s’offrent à nos yeux:

1.
Sous nos pieds et à l’avant-plan, le piémont appalachien et ses 450 millions d’années;

2.
Au plan médian, les basses-terres du Saint-Laurent d’âge géologique comparable à celui du piémont;

3.
À l’horizon, les Laurentides mises en place il y a plus d’un milliard d’années.

Crédit photo : Claire Gauthier.

On trouve cette petite parcelle agricole sur le versant nord du mont Sainte-Marguerite.

Le sommet du Mont est connu pour son passé militaire et son appartenance à la ligne de défense Pinetree, établie afin de protéger le territoire américain d'une attaque aérienne passant par le Canada. Sa vocation militaire s’est maintenue de 1953 à 1964. Aujourd’hui, le sommet s’est transformé en base de plein air quatre saisons qui perpétue le nom du Mont Radar.

Vers l’ouest, on découvre une grande partie des Appalaches (Monts Notre-Dame) en direction de Victoriaville ainsi que le Mont Handkerchief, le deuxième plus haut sommet du secteur à 660 mètres d’altitude.

Crédit photo : Claire Gauthier.

Quelques parcelles agricoles, vouées à la production fourragère, persistent sur le flanc nord, mais le Mont Sainte-Marguerite est résolument forestier et de grandes érablières en accaparent près de la moitié. Sur la photo: une vue des érablières qui dominent le couvert forestier.

Crédit photo: Pierre Lahoud.

Dans les dernières années, la plantation de résineux tend à modifier l’image du couvert végétal. Cette photo offre une vue sur une parcelle résineuse en bordure de la Route du Radar.

Crédit: Claire Gauthier.

Avec l’implantation récente d’éoliennes et du réseau d’infrastructures qui les accompagne, l’empreinte humaine sur le territoire est devenue prégnante.

Crédit photo : Claire Gauthier