Au centre de la région à Larouche
Larouche
Nous sommes à proximité du sentier de la croix menant à un belvédère. Au sommet, vous trouverez une croix érigée en 1950 ainsi qu'un magnifique point de vue sur le territoire.
© Sophie Gagnon-Bergeron
Origine de Larouche
La municipalité de Larouche est un trait d’union entre le Saguenay et le Lac-Saint-Jean.
Cette situation frontalière particulière a bien évidemment marqué son histoire.
Pour le développement de la région, le tracé du chemin de fer que l’on connaît aujourd’hui permettait de relier Chambord à Chicoutimi.
La municipalité de Larouche a été fondée en 1895 par William Larouche et son épouse Marie-Louise Gilbert. Larouche est ainsi dénommée en l'honneur de ce pionnier.
Les débuts agricoles
Dans les années 1840, le territoire est convoité pour ses ressources forestières. Comme ailleurs au Saguenay, l’exploitation forestière constitue la première source de revenus des familles qui pratiquent une agriculture de subsistance.
Dans les années 1930, on dénombre une soixantaine de camps forestiers et environ 1500 hommes qui travaillent pour la Price Brothers Company.
Les abords de la baie Cascouia du lac Kénogami ont été cultivés jusque dans les années 1960.
On peut apercevoir cette ancienne grange-étable dotée de son revêtement de bois en parcourant la route Dorval.
© Patri-Arch
À la rencontre d'un horst
Le territoire de la municipalité présente un relief plutôt accidenté majoritairement recouvert de forêt.
Ce relief est appelé le horst de Kénogami. Il est en fait un complexe de collines isolées ou regroupées de faible altitude à vallées étroites. Le horst s’élève et constitue une frontière naturelle entre les sous-régions du Saguenay et celles du Lac-Saint-Jean.
La route Dorval quant à elle présente des paysages champêtres vallonnés.
© Stéphane Simard
Train d’union entre le Saguenay et le Lac-Saint-Jean
Entre la rivière Saguenay au nord et le lac Kénogami au sud, le territoire de Larouche s’étend à travers le horst de Kénogami. La route régionale 170 et le chemin de fer traversent le noyau villageois.
Le chemin de fer a ajouté un rôle important pour le développement de la communauté avec sa gare à Dorval Junction. D’ailleurs, avant de s’appeler Larouche, la municipalité a porté deux noms différents. D’abord Dorval, ensuite Kénogami, deux villes disparues depuis!
Le territoire de la municipalité de Larouche couvre une superficie de 89 kilomètres carrés et accueille une population de 1 643 personnes en 2021.
© Municipalité de Larouche
Dates historiques
1855 et 1865
Les cantons de Labarre et de Kénogami sont proclamés.
1888
Un premier groupe de colons enregistrent leurs premiers lots.
1892
Le chemin de fer arrête à Dorval Junction.
1895
Constitution de la municipalité.
1924
Ouverture des registres de la paroisse Saint-Gérard-Magella.