Le garde-manger boréal de Au cœur des bois

Le matin d’une bonne récolte, le cœur de Daniel bat la chamade. Vraiment, il adore ce qu’il fait : cueillir, récolter, amasser champignons, herbes, têtes de violon, pousses de sapin et autres petits trésors de la forêt boréale.

Bien que la majorité de ses récoltes sont vendues aux restaurants, aux distilleries et aux entreprises pharmaceutiques, vous pouvez profiter de son savoir-faire unique en vous rendant à sa boutique à Rivière-Éternité, Au cœur des bois.

Vous y trouverez des têtes de violon marinées, des miels sapinés et bien d’autres spécialités qui piqueront certainement votre curiosité.

© Au cœur des bois

En lien avec le balado, est-ce que l’affirmation suivante est VRAIE ou FAUSSE?

Les produits cueillis dans la forêt sont majoritairement destinés pour le marché des restaurants.

(la réponse se trouve à la fin)

La forêt boréale regorge de trésors accessibles à découvrir et à valoriser.

L’immensité du territoire est un terrain de jeu incroyable pour la cueillette en forêt.

Sur la photo, des têtes de violon ou encore des crosses de fougère.

© Sara Schober / Shuttershock

Les champignons, dont les morilles font partie, sont parmi les plus populaires à récolter.

Les morilles sont des champignons assez petits, leur taille ne dépasse généralement pas 10 cm. Leur pied, de couleur blanche, est creux. Leur chapeau est alvéolé, de consistance un peu caoutchouteuse.

Les morilles aiment les terrains frais, les terrains calcaires, les vergers, les décombres, ou encore les lieux récemment brûlés. Poussant rarement seuls, on les trouve souvent en groupe, sous les frênes en bordure de bois.

© Champignons comestibles

L’argousier suscite beaucoup d’intérêt en raison de ses fruits dont la pulpe, très concentrée en vitamines, caroténoïdes, acides organiques et minéraux, possède des propriétés antioxydantes fort recherchées.

© Au cœur des bois

Daniel se raconte : « Enfant, la forêt était mon terrain de jeu, la toile de fond où je fouillais ses moindres recoins à la recherche de trésors. Et bien, ces trésors je les ai trouvés. Je les ai trouvés à même le sol où je posais les pieds, à même les arbres auxquels je grimpais, à même les cours d’eau où je me désaltérais. C’est ainsi, à force de lectures et de recherches et à coups de rencontres, que j’ai pris conscience de mon intérêt particulier pour le patrimoine végétal gastronomique. »

© MRC Le Fjord-du-Saguenay

La règle primordiale est de cueillir uniquement ce dont on a réellement besoin. Une attention particulière doit être apportée aux espèces vulnérables à croissance lente comme l’ail des bois et le gingembre sauvage.

Il faut faire de bons choix, ne pas prendre tout ce qui se trouve à un même endroit afin de favoriser la régénération et de ne pas épuiser les ressources.

© Pierre Petitclerc, MRN

Les produits forestiers non ligneux (PFNL) désignent des produits d’origine biologique, autres que le bois d’œuvre, tirés des forêts.

L’éventail de PFNL est très diversifié et comprend notamment : les produits alimentaires extraits de la forêt comme le sirop d’érable, les bleuets, les champignons, les épices et les plantes comestibles et médicinales.

© Au cœur des bois

La forêt boréale regorge d’aliments uniques aux propriétés remarquables. Pour assurer leur pérennité, on se doit de procéder à une récolte écologiquement durable. Voilà l’essence même d’Au cœur des bois.

© Au cœur des bois

Les produits cueillis dans la forêt sont majoritairement destinés pour le marché des restaurants.

FAUX

Le marché a évolué depuis les dernières années, et la majorité des inventaires sont actuellement vendus à des particuliers.