La maison Jonhston-Worthington

Le 121-125 rue Firmin-Campbell


Vie paisible à Simcoe Lodge

Arthur Norey Worthington prend l’air devant sa maison, surnommée Simcoe Lodge, vers 1910. Une rampe d’accès semble avoir été installée pour faciliter ses déplacements en fauteuil roulant. Dans les dernières années de sa vie, il est en effet affligé par la maladie de Bright.

Un repas entre amis

Vers 1905, une dizaine de personnes assistent à un souper mondain donné à la résidence de M. Worthington, alors député.

Des changements de vocation

Entre 1917 et 1953, plusieurs agrandissements sont faits. En 1986, la résidence de l’actuel 125 rue Firmin-Campbell est occupée par une communauté religieuse et charitable qui vient en aide aux jeunes en difficulté, l’Étoile de Bethléem.

En 2010, la nouvelle propriétaire, Marie-Ève Bergeron, procède à un recyclage de la maison âgée alors de presque 140 ans. Celle-ci est convertie en centre d’hébergement privé en santé mentale, la Résidence Santé Globale.

Texte de l'audio

Madame : Vous êtes certain que c’est bien une rue? Je ne voudrais pas importuner les propriétaires…

Assisant W : Ne vous en faites pas. Mais si vous préférez, nous ne sommes pas obligés d’aller tout près de la maison. Ici, ça vous va?

Madame : Oui, juste ici, à mi-chemin, ça me va!

Wilfrid Martin : Parfait! Alors la maison que l’on voit un peu plus loin, on la surnomme la maison Johnston-Worthington. En fait, ce sont les noms des deux premiers propriétaires. Tous deux médecins. C’est le docteur James B. Johnston qui a fait construire cette maison vers 1872. Il serait un des premiers médecins à pratiquer à Sherbrooke, dans les années 1830 et 1840. À la fin des années 1880, son fils vend la maison à madame Emma May Cook, nouvellement mariée à Arthur Norey Worthington. Son père, Edward Dragge Worthington, est l’un des premiers médecins canadiens à utiliser, en 1847, l’anesthésie. Du côté d’Arthur, il fait également carrière comme médecin, en plus d’embrasser la carrière militaire au sein du 53rd Regiment. Il sera aussi député conservateur au début des années 1900.

Madame : Des hommes bien importants… mais la maison? Elle ne ressemble pas aux autres que nous avons vues…

Wilfrid Martin : La maison est de style vernaculaire américain, ce qui veut dire qu’il est propre à notre territoire. L’influence vient notamment de la Nouvelle-Angleterre au début du 19e siècle. On le reconnait par une disposition rectangulaire plus ou moins simple et sans trop d’ornements. Au fils des années, la résidence a subi quelques changements et agrandissements, mais la galerie couverte occupe toujours une belle place. Madame Worthington demeure propriétaire quelques années après le décès de son mari, survenu en 1912. Depuis le milieu des années 1920, c’est le Lord’s funeral Home qui y a établi ses quartiers.

Madame : Oh! Ça serait peu banal d’y habiter après cela… Cela dit, on se sent presqu’à la campagne, comme cela, au bout d’un petit chemin et avec autant d’arbres autour…

Extrait de
Les Belles du Nord

Les Belles du Nord image circuit

Présenté par : Musée d'histoire de Sherbrooke

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