Parc du Paysan

Origine du nom

Le nom de ce parc où l'on retrouve un module de jeu, a été désigné en hommage aux paysans qui ont bâti Sainte-Adèle.

Notre ville s’est développée grâce au courage et à la ténacité de ses nombreux paysans dont les familles Bélec, Bélair, Brunet, Campeau, Charbonneau, Desjardins, Forget, Lacasse, Lauzon, Payment, Renaud, Rollin, Saint-Louis et beaucoup d’autres.


Augustin-Norbert Morin

Le développement du territoire s’amorce au début de 1840 avec la venue d’Augustin-Norbert Morin, qui est nommé commissaire des terres de la Couronne.

Ancien Premier ministre du Bas-Canada et juge à la cour supérieure, Morin, achète des terres dans le canton que l’on nomme Abercombie. Ces lots sont attribués à des colons désireux de s’établir dans la région. Il fait construire, à l'intention des paysans, une scierie, un moulin pour moudre le grain et un moulin à carder.

Photo : L’Honorable Augustin-Norbert Morin. Bibliothèque et Archives nationale du Québec. Ellisson & Co. Vers 1870.


Naissance de la paroisse de Sainte-Adèle en 1846

L’histoire de Sainte-Adèle s’amorce véritablement en 1846 avec la création de la paroisse de Sainte-Adèle, six ans plus tard. Quelques colons étaient établis ici et là, mais aucun registre n’existe pour reconnaître leur appartenance à la région.

Jérémie Campeau fait partie du syndic chargé de vérifier les coûts de la construction de la nouvelle église. Le lieu de culte est construit par le maître charpentier, Isidore Legault, Un tout nouveau village se développe autour du lac Rond.

Photo : Gravure de la première église de Sainte-Adèle, 1852-1952. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Collection André Hamel.


Augustin-Norbert Morin vend toutes ses propriété

Le notaire Jean-Baptiste Villemure rachète, en 1861, les terres toujours en friche d’Augustin-Norbert Morin. Le docteur Joseph Benjamin Lachaîne acquiert l’autre partie construite du domaine de Morin. 

La scierie continue d’être dirigée par les frères Jules et Maxime Meilleur, charpentier et menuisier qui ont fort à faire dans l’établissement des nouveaux habitants. Adolphe Marier et sa famille demeurent sur le site pour opérer le moulin à farine. Morin décède en 1865 dans la maison de Sainte-Adèle, qu’il n’a jamais habitée.

Photo : Ancienne maison d’Augustin-Norbert Morin construite en 1842. Archives Ville de Sainte-Adèle.


Les paysans qui ont bâti Sainte-Adèle

Le recensement de 1851 montre, qu'à Sainte-Adèle, on retrouve les noms Moïse Bélec, François-Xavier Brunet, Magloire Derepentigny, François Desjardins, Casimir et Jérémie Guestier, Jean-Baptiste Groulx, François Meilleur, Joseph Renaud, François Valiquette et beaucoup d’autres.

Jean-Baptiste Groulx et sa femme quittent Sainte-Scholastique pour venir s’établir à Sainte-Adèle, en 1858. Ils auront une nombreuse descendance, qui s’établissent à leur tour sur une terre dans la région. Selon Paul Meilleur, Joseph Groulx était cultivateur et trappeur et habitait sur l’actuel chemin du Lac Renaud à Sainte-Adèle.

Photo : Un de leurs enfants, Joseph Groulx (1836-1926) et sa femme Délima Marenger (1835-1928) devant leur maison. Collection Paul Meilleur.


Jean Valiquette

Jean Valiquette, serrurier et armurier, arrive en Nouvelle-France en 1653. Parmi ses descendants, François Valiquette épouse Édesse Filion et leur fils Dieudonné et Joseph figurent parmi les premiers pionniers à s’établir en 1883, sur le 10 rang du canton d’Abercrombie, renommée depuis la rue Notre-Dame. Dieudonné épouse Bernadette St-Germain, à l'église de Sainte-Adèle, le 7 juillet 1903.

Photo : Bernadette Saint-Germain, son mari Dieudonné, le petit Rolland et Léonard Valiquette. Collection : Famille Valiquette.


L’arrivée des Derepentigny à Sainte-Adèle

On peut situer l’arrivée des Derepentigny à Sainte-Adèle autour de 1860, puisque Éloïse, la fille de Magloire (1836-1905) naît à Sainte-Adèle en 1862. Magloire fait l’acquisition en 1884 de 50 acres de terrain sur le rang 4, dans le canton Morin. En 1898, Joseph acquiert la partie adjacente à la terre que possède déjà la famille avec les bâtiments, dont un moulin à scie.

Photo : Les baigneuses dans la rivière des Mulets devant la maison des Derepentigny sur le rang 4, renommé chemin du Moulin. Collection : Famille Derepentigny.

La famille d’Onias Lamoureux en 1919

Photo : 1ère rangée : Paul-Émile, Pacifique, Émelda Pagé, Onias Lamoureux. 2e rangée : Dorothée, Rosianne, Rosianne, Gonzague et Lucida. Collection : Paul Meilleur.

Un bon forgeron

Moise Bélanger, François Paquette dit Lavallée, Moïse Bénaiche, Israël Desjardins, Onias Lamoureux, Arthur Aveline et et quelques autres opèrent des boutiques de forge et réparent les carrioles endommagées par l’état des chemins.
Les inspecteurs chargés de configurer les routes sont Joseph Legault dit Deslauriers et Louis Gagnon.

Photo : Ancienne maison du forgeron Lamoureux, rue Morin, 2016. Archives Ville de Sainte-Adèle.

Ancienne maison du forgeron Aveline

Photo : Ancienne maison du forgeron Aveline, sur la rue Valiquette. Archives Ville de Sainte-Adèle.

Extrait de
Nos parcs - Parcelles d'histoire

Nos parcs - Parcelles d'histoire image circuit

Présenté par : Ville de Sainte-Adèle

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