Les orphelins à la baignade, entre 1940 et 50.
Source : BAnQ, collection La Presse
À la demande de l’archevêque d’Ottawa, les pères de Sainte-Croix reprennent l’ancien établissement de Montfort en 1943. L’orphelinat devient l’école Notre-Dame-des-Monts de Lisbourg (pour Le bourg des Industries Scolaires). Les jeunes garçons de 10 à 18 ans y reçoivent une formation professionnelle dont le programme est sous le contrôle du Conseil de l’instruction publique.
L’enseignement s’inspire de l’approche de Saint Jean Bosco (1815-1888) caractérisée par l’apprentissage d’un métier, la pratique sportive et la présence de divertissements dans un encadrement bienveillant et constructif.
« Dans les corridors de cette bâtisse de cinq étages, vous chercherez en vain un surveillant la nuit, et, le jour, vous y rencontrerez des gamins pleins d’entrain, ni gênés, ni effrontés, qui ne cherchent pas à dissimuler la cigarette qu’ils sont à fumer. » La Revue moderne, septembre 1948.
L’édifice vétuste est rénové partiellement pour assurer son ouverture, mais les fonds manquent pour procéder à la mise aux normes qui entrainerait une reconstruction complète. L’école ferme ses portes en 1955, et sa démolition, au début des années 1960, clôt un chapitre important de l’histoire de Montfort.