De nos jours, la mairie d'Anjou est reconnue pour son dynamisme, mais ce ne fut pas toujours ainsi.
Les élus semblent désormais très soucieux d'offrir aux citoyens une qualité de vie exceptionnelle, des activités sportives et culturelles variées et divers services de qualité.
Ernest Crépault a été maire de la Ville d’Anjou de 1956 à 1973.
Arrivé à Montréal au début des années 1950, il exerce plusieurs métiers, dont celui de secrétaire-trésorier et conseiller pour la municipalité de la paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice. Il met tout en œuvre pour voter une charte qui a mené à la création de la Ville d’Anjou en 1956. Mais son mandat n'a pas été de tout repos. Les finances publiques se sont détériorées vers la fin de son mandat et la ville a été mise sous tutelle par le gouvernement.
Jean Corbeil a été maire de Ville d’Anjou de 1973 à 1988.
Il arrive au pouvoir lorsque la réputation de la ville est à son plus bas, celle-ci étant alors sous tutelle. C'est un agent d’assurances.
Corbeil veut redorer l’image de la municipalité en misant sur une gestion plus transparente que son prédécesseur et en redonnant aux citoyens les services qu’ils avaient perdus. Ainsi, en 1977, la tutelle du gouvernement du Québec est retirée puisque l’administration et les finances de la Ville se trouvent améliorés.
Maire de la Ville d’Anjou de 1989 à 1997.
À son arrivé dans la ville d’Anjou, il s’engage politiquement dans le parti de son prédécesseur et dans les diverses activités offertes par la municipalité. Des facteurs entravent sa volonté de bonifier la situation des angevins et de la Ville puisque l’inflation et le chômage sont au rendez-vous suite au ralentissement économique des années ’90. Ainsi, des projets sont mis sur la glace telle que celui du golf métropolitain et du développement du parc d’affaires.
Des réformes administratives et des coupures de services sont entreprises ainsi, peu de projets ont vu le jour dans le but d’alléger le fardeau fiscal. L’objectif durant ses années est de conserver et de démarquer Anjou des autres villes de l’est de Montréal. Tel que promis lors de sa nomination au poste de maire, Richard Quirion remplit deux mandats consécutifs avant de remettre sa démission.
Luis Miranda a été maire de l’arrondissement Anjou de 1997 à aujourd’hui.
Tout comme son prédécesseur, il a œuvré au sein du parti politique du maire au pouvoir avant d’être élu à son tour. La récession étant terminée, il a pu bénéficier d'une situation politique stable. La municipalité s'est développée sous son mandat. Un centre d’affaires invitant a notamment été aménagé dans le secteur industriel.
Mais un facteur externe a transformé l’administration traditionnelle de la ville, soit les fusions municipales, un projet porté par le gouvernement du Québec afin de réformer la fiscalité municipale.
En 2002, le projet se matérialise : la ville d’Anjou devient l’un des arrondissements de la Ville de Montréal, bien que certains citoyens craignent une perte de leur identité ainsi qu’une perte de pouvoir décisionnel. Les citoyens et les élus se tournent malgré tout vers l’avenir, pour le bien collectif et le développement à long terme.