Dès la fin des années 70, les élus d'Anjou ont compris que la création de jardins communautaires répondait à un réel besoin.
De nos jours, des parcelles de terre sont toujours offertes aux citoyens afin de leur permettre de cultiver un potager à faible coût. On compte actuellement 80 jardinets dans l'arrondissement Anjou.
C'est en 1978 que fut créé le premier jardin nommé Roi-René (angle des boulevards Châteauneuf et Roi-René), aménagé exclusivement pour les personnes de 50 ans et plus. Le succès obtenu fut tel que la ville a vite compris que l'offre de jardins communautaires répondait à un réel besoin.
Un deuxième jardin communautaire voit le jour au parc Lucie-Bruneau en 1981, puis un troisième au parc Spalding en 1982, et un quatrième au parc des Roseraies en 1985. Ce dernier compte quelques lots aménagés pour les personnes handicapées.
Il est important de noter que les jardins ont toujours été gérés par des bénévoles. Ces personnes ne ménagent ni leur temps, ni leur énergie pour veiller au bon fonctionnement des jardins, organiser des activités et œuvrer pour que règne un véritable esprit d'entraide.
Pour beaucoup de jardiniers, le contact humain est aussi important que la récolte de beaux légumes. ‘’On ne fait pas que cultiver des légumes dans les jardins collectifs; on évacue le stress et on brise l'isolement de la vie citadine.''
Le boulevard Roi-René tient son nom d'une rue d'Angers, ainsi désignée en souvenir du roi René (1409-1480), duc d'Anjou, roi de Sicile, de Jérusalem et d'Aragon. Suite à la mort de son frère aîné Louis III, en 1434, il devint duc d'Anjou.
Il fut le dernier des ducs d'Anjou. À sa mort, cette province fut de nouveau rattachée au domaine royal et n'eut plus de prince particulier.
Il se nommait auparavant le Boulevard Omer-Barrière.