Braeside House, au 180, rue Coleman

Début du 20e siècle


Une néo-classique

Cette magnifique maison de style néo-classique, à laquelle on a donné le nom de Braeside House, fut tout probablement construite entre 1906 et 1910 par James Barn Scott, marchand de bois et entrepreneur. 

Lorsqu’il achète le lot de la Great Northern, aucune bâtisse n’est mentionnée dans l’acte de vente. Alors que lorsqu’il revend celui-ci à Joseph A. Gifford, quatre années plus tard, la maison y est expressément signalée.


Au fil du temps

Joseph A. Gifford était directeur de la Guelph Patent and Cask Company, et il semble que ce soit au nom de cette dernière qu’il acheta la maison. 

Cette hypothèse se trouverait validée par le fait que lorsque M. Gifford (maire de 1915 à 1920) quitta cet endroit en 1920, il revendit le tout à la Guelph pour la somme symbolique de 1 $. La compagnie ne s’encombra d’ailleurs pas longtemps de cette demeure et de 1921 à 1948, de riches marchands de bois de la trempe de William MacDonald et Edwin F. Quint l’occupèrent tour à tour jusqu’à ce qu’elle passe dans les mains de la famille de George T. MacDonald. 

Maintenue en bonne condition près de celle qui prévalait à son origine, son emplacement même, tournée vers la ville, tout ça donne à cette maison sa prestance et une autorité incomparable, avec son toit à 2 versants asymétriques, ses planches cornières, ses retours de corniche et ses planches à clin. Braeside house, signifie, en écossais, du « côté de la pente ».

Texte de l’audio

Narration

La Braeside House est une résidence de style néo-classique qui a vu le jour entre 1906 et 1910.

Lorsque James Barn Scott, marchand de bois et entrepreneur, achète le lot de la Great Northern au début du 20e siècle, nul ne sait s'il avait déjà en tête l'idée de bâtir cette grande maison pour l'époque.

Quoi qu'il en soit, aucun édifice n'est mentionné dans l'acte de vente, ce qui laisse supposer que la Braeside House est construite par la suite.

C'est en 1910 que la maison entre officiellement dans l’histoire, lorsque Joseph A. Gifford en fait l'acquisition.

Alors directeur de la Guelph Patent and Cask Company, il semble que ce soit en son nom que la maison fut achetée.

D'ailleurs, lorsqu'il quitte les lieux en 1920, après avoir occupé le poste de maire pendant cinq ans, Joseph A. Gifford revend la propriété à sa compagnie pour la somme symbolique de 1$.

La maison devient alors la propriété de riches marchands de bois tels que William MacDonald et Edwin F. Quint, qui la transforment en une résidence luxueuse.

La Braeside House est un bâtiment qui respire l'autorité et la prestance, forçant l’admiration chez l’ensemble de la population. 

 

Dans une classe d’une école primaire de Scotstown. Bruit d’enfants qui parlent. Petit musique enfantine.

 

Enseignante

C’est à ton tour de faire ton exposé oral, Sofia.

Jeune Sofia

Ok Madame Suzanne.

Enseignante

Peux-tu nous présenter ton choix, Sofia? 

JEUNE SOFIA

J’ai choisi de lire à la classe un petit poème que j’ai faite sur une maison de la ville que j’ai toujours trouvé très spéciale.

Ok j’y vas.

Ça s’appelle… eh….

Ben ça a pas vraiment de nom mais eh…

En tout cas.

Enseignante

Quand tu veux Sofia, go!

Jeune Sofia

Au cœur de Scotstown sur une montagne fièrement dressée,

La Braeside House s'élève majestueuse et enchantée.

Il y a très longtemps James Barn Scott achète le lot,

Et bâtit cette merveille un joyau sans défaut.

On ne sait pas s'il avait en tête une idée divine,

Celle de construire une maison aux airs si dignes.

Car la Braeside House est un trésor de beauté,

Qui brille de tout son éclat illuminant ses allées.

Elle respire l'autorité et la prestance,

Surplombant la ville elle règne en maîtresse,

Offrant une vue imprenable une vraie chance

D'admirer les alentours comme le feraient les princesses.

Je rêve de pouvoir un jour y entrer,

Et de me promener dans ses corridors enchantés,

Car la Braeside House est pour moi petite fille d'école,

Un symbole de beauté de grâce et…

Eh…

Oups j’ai pas trouvé de rime pour la finale de mon poème.

Toute la classe rit. Musique.

Narration

Rien d’étonnant que cette jolie demeure crée l’admiration de toute la population de la ville de Scotstown.

Située sur une pente douce, elle surplombe la ville de Scotstown et offre une vue imprenable sur les alentours.

Ses caractéristiques architecturales donnent à la maison une allure unique, avec son toit à 2 versants asymétriques, ses planches cornières, ses retours de corniche et ses planches à clin.

Depuis plus d'un siècle, elle trône dans toute sa splendeur, témoignant de l'élégance et du raffinement de son époque.

Extrait de
La Côte-du-Rond, l'hôtel de ville et et le cœur de l’élite d'antan

La Côte-du-Rond, l'hôtel de ville et et le cœur de l’élite d'antan image circuit

Présenté par : Cœur Villageois de Scotstown
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