Les murs résonnent-ils encore des rires et des chants des jeunes filles ? D'abord un hôtel, l'Académie Assomption est devenue une école lorsqu'elle a été ouverte en 1926 par les Soeurs de l'Assomption de la Sainte-Vierge de Nicolet, au Québec. Grâce au militantisme des Sœurs auprès de l'archevêque O'Leary, les jeunes femmes francophones d'Edmonton allaient avoir les mêmes possibilités d'éducation que les jeunes hommes francophones.
Le programme d'études s'inspire des cours de sciences et de lettres créés à l'Université Laval de Québec. L'Académie comprenait une garderie, des salles de musique, un gymnase-auditorium et, éventuellement, des résidences pour les étudiantes de l'extérieur. École primaire et secondaire pour filles jusqu'à sa fermeture en 1972, l'Académie accueillait des élèves francophones d'Edmonton et des environs.
Maintenant connue sous le nom de Sacré-Cœur des Premières Nations. Grâce au travail acharné de l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA), une école francophone mixte de la maternelle à la 12e année, J.H. Picard, a remplacé l'Académie Assomption ainsi que son école sœur, le secondaire du Collège St-Jean, en 1972.