Les battures ou estrans correspondent à la zone de battement des marées; elles couvrent ici plusieurs centaines de mètres à marée basse.
Crédit photo : Claire Gauthier.
Ces battures apparaissent et disparaissent au gré des marées. Légèrement en pente vers le chenal du Fleuve, elles sont végétalisées et constituent un herbier qui abrite quelques plantes rares comme la Gentiane de Victorin, plante unique à l’estuaire fluvial du Saint-Laurent aujourd’hui protégée.
Cet herbier héberge aussi en abondance le scirpe d’Amérique dont le rhizome est la source d’alimentation privilégiée pour l’oie des neiges et la bernache du Canada lors de leurs migrations saisonnières.