Arntfield

Le passage du train vu de la rue D'Arntfield avec juste derrière, ce qui est aujourd'hui le boulevard Rideau, axe routier sur lequel vous vous trouvez pour consulter le panneau d'interprétation situé devant le restaurant.

Avec la proximité des collines Kékéko, des monts Kanasuta et Chaudron, ainsi que des lac Dasserat et Opasatica, les amateurs de plein air trouveront certainement leur compte à Arntfield. 

Source photo : BAnQ 

L'église Sainte-Famille d'Arntfield avant qu'elle soit ébranlée par deux catastrophes. Remarquez la présence du clocher sur le toit. Il a depuis été remplacé par une croix adossée à la façade, derrière laquelle a été installé la cloche. 

Source photo : BAnQ 

Observez ici l'église qui n'est plus tout à fait d'équerre après le passage de l'ouragan de 1945. De grands travaux ont par la suite dû être entrepris pour redresser le bâtiment et renforcer sa structure.  

Source photo : Le Droit, édition du 4 août 1945

Comme un malheur ne vient jamais seul, un incendie détruit en partie l'intérieur et la toiture de l'église en 1964. C'est suite à celui-ci que la décision de déplacer la cloche en devanture plutôt que de la laisser sur la toiture, dont la structure a été grandement affectée, a été prise. 

Source photo : Souvenances, Arntfield, 1924-1984 

Le saviez-vous? C'est dans le village d'Arntfield que le tout premier scénario de Gilles Carle a pris vie en 1959! Réalisé par Raymond Le Boursier, le court métrage de fiction Tout l'or du monde mettait entre autres en vedette Hélène Loiselle et René Caron. Des enfants du quartier y prenaient aussi une place importante!

Cette fiction se déroule à Arntfield qui y est dépeint comme un patelin abandonné par une compagnie minière et où les enfants de cette ville fantôme recréent, pour s'amuser, une société à leur mesure. 

Histoire de vous replonger dans des souvenirs ou pour découvrir le village tel qu'il était à l'époque, le film est disponible sur la page YouTube de l'ONF. 

« Les richesses sur et sous terre traversent de leur filon d'or le cœur humain et mènent le monde. »

Artiste : Karine Berthiaume

Année : 2016 

Matériaux : impression numérique sur aluminium 

Karine Berthiaume évolue dans plusieurs sphères artistiques depuis une dizaine d’années. Bachelière en design graphique à l’Université du Québec à Montréal, elle effectue un retour en Abitibi-Témiscamingue, sa région natale, en 2003. Directrice artistique, scénographe et artiste multidisciplinaire, elle participe à plusieurs projets d’envergure, entre autres avec les scénographies urbaines mises en place pour le Festival de Musique Émergente depuis 2010.

1925 : découverte par le torontois Frederick S. Arntfield d'un gisement d'or qui portera son nom et ouverture de la mine Halliwell

1926 : ouverture de la Francoeur Gold Mines Ltd

1932 : ouverture de la mine Aldermac 

1934 : ouverture de la mine Arntfield et fermeture de l'Aldermac 

1935 : ouverture de la route vers Kirkland Lake

1936 : ouverture de la mine Wasamac

1938 : fondation de la paroisse Sainte-Famille 

1942 : fermeture de la mine Arntfield et baisse de la population 

1946 : électrification 

1947 : mise en branle du service de voirie 

Depuis 1950 : fermeture progressive des mines et des commerces

1979 : inauguration du service d'incendie local 

1980 : municipalisation 

2002 : fusion avec les autres municipalités de la MRC