Beaudry

Beaudry... aux abords des collines Kékéko

Tout près de l'emplacement du panneau d'interprétation du quartier se trouvent l'église et le presbytère du village qui ont su, au cours des années, conserver leur cachet d'origine. Faits intéressants, les deux immeubles furent conçus et réalisés par le maître-menuisier Philippe Levasseur qui a œuvré à la construction de plusieurs immeubles religieux sur le territoire de Rouyn-Noranda. De plus, l'église reprend le style général des églises rurales de la Mauricie, région d'origine de plusieurs colons du village. Avec son style Second Empire, une architecture rare dans la région, le presbytère n'est pas en reste! 

Pour les amateurs de plein air, les collines Kékéko, culminant à une hauteur de 485 mètres, offrent un circuit de sentiers s'étendant sur plus de 60 km! Il est à noter que les points de vues auxquels mènent ces sentiers sont à couper le souffle! À seulement 10 minutes de la ville, Beaudry a beaucoup à offrir!  


Maison de Philippe Levasseur

La maison du célèbre bâtisseur abitibien après qu'elle ait été recouverte de planches à la verticale et qu'une annexe ait été ajoutée à l'arrière. Remarquez aussi les changements au niveau des ouverture en façade. La maison conserve toujours à ce jour un très haut niveau d'authenticité! Il s'agit toujours d'une propriété privée et elle peut être vue au 4833, rang Valmont. 


La première ambulance!

Nous sommes ici bien loin de l'ambulance qu'on connaît de nos jours, mais au moins, elle était chauffée! 

Source photo : BAnQ 


Maurice Jalbert, l'homme aux mille et un métiers

Maurice Jalbert et sa famille ont été dans les premiers à s'établir à Beaudry. Pour gagner sa vie et subvenir aux besoins de sa famille, il pratique plusieurs métiers : ouvrier dans la construction des routes, manœuvre dans les mines mais surtout, producteur de lait, métier qu'il a préféré à tout autre. Il reçoit d'ailleurs en 1954 l'Ordre du Mérite agricole, une reconnaissance rare chez les défricheurs de l'Abitibi. 

Source photo : BAnQ 


L'œuvre - L'or gris des falaises

« La montagne est au cœur de cette œuvre. Elle est une source d’énergie importante, elle est un trésor naturel où toute la population peut se ressourcer. Que se soit par des randonnées pédestres ou à vélo de montagne, des balades en raquettes, l’observation des oiseaux, la cueillette de petits fruits ou tout simplement par sa présence à nos côtés lorsqu’on est sur la route, le Mont Kékéko est un joyau exceptionnel qui rayonne au gré des saisons et du temps.

Au niveau symbolique, on retrouve dans l’œuvre, l’oiseau (l’épervier) qui fait référence à la liberté et à son cri qui a inspiré le nom de Kékéko. Le conifère exprime la présence et l’importance de préserver les arbres. Les têtes de renard, de loup et de chevreuil représentent les animaux de la forêt. Le cerf est souvent comparé à l’arbre de vie à cause de son panache qui se renouvelle constamment. Les silhouettes d’homme et de femme représentent les ancêtres, ces premiers arrivants qui ont défriché, bâti. Puis, deux visages plus jeunes suggèrent le renouveau, l’évolution. Au centre de l’œuvre, une ouverture dans la pierre brute, un sentier entre deux falaises : le ventre de la montagne. Les formes suggèrent la montée, l’ascension qui permet des points de vue vertigineux sur les secteurs environnants. »

Artiste : Diane Auger 

Matériaux : relief en fibre de cellulose sur bois recouvert de résine polyester et de fibres de verre 

Années 2016


Diane Auger

Diane Auger est née à Barraute, en Abitibi. Elle  y passe son enfance et s’installe à Québec pour faire ses études à l’Université Laval où elle obtient un Baccalauréat en arts visuels et un certificat en enseignement des arts plastiques. Elle revient en Abitibi, à Rouyn-Noranda, en 1982.

Source photo : matieres.ca 


Les dates marquantes

1932 : occupation par des colons des terres entourant le lac Montbeillard

1935 : installation du noyau de la population sous l'impulsion du plan Vautrin

1936 : fondation de la paroisse Saint-Clément 

1937 : construction du chemin reliant Beaudry à Rouyn et érection de l'église et du presbytère 

1938-1939 : amélioration de la situation économique grâce à la vente de bois de chauffage à Rouyn et à Noranda 

1940 : construction du presbytère et arrivée du service téléphonique 

1945 : construction d'une beurrerie coopérative et d'un couvent pour les sœurs Notre-Dame-Auxiliatrices 

1979 : municipalisation 

2000 : fusion avec Rouyn-Noranda

Vous avez aimé ce circuit?

N'hésitez pas à vous plonger dans les autres circuits du réseau Immersion Douce Rebelle. Vous cherchez une autre activité à faire à Rouyn-Noranda? Visitez le tourismerouyn-noranda.ca 

Extrait de
La route des voyageurs | Le monde rural

La route des voyageurs | Le monde rural image circuit

Présenté par : Ville de Rouyn-Noranda
Directions

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