Maison patrimoniale du 160 rue Principale

Plus récente que les autres autour

Cette maison patrimoniale est l'une des constructions les plus récentes parmi les maisons anciennes aux alentours. Elle fut construite par Joseph Charpentier en 1913. 

Le toit plat originel a été modifié en toit à quatre eaux, puis remis à son état d’origine par M. Martin Larivière. La maison offre un magnifique point de vue sur la rivière Richelieu.

Sources : Texte du circuit patrimonial de Saint-Roch


Le transport sur la rivière

Non loin de la maison du 160 rue Principale, la traversée des marchandises et des personnes se faisait dans un bac tiré à la main à l'aide d'un battoit et d'une poulie. Dès 1885, ce système était communément appelé « le p’tit bac ». Ce moyen de transport public fonctionne encore aujourd'hui.

À l'époque, la Municipalité de Saint-Roch-de-Richelieu et la Ville de Saint-Ours possédaient chacun leur propre bac et leur batelier.


De père en fils, depuis plus de 100 ans

La famille Larivière exerce le métier de batelier depuis plus de 100 ans.

Les propriétaires de la traverse au fil du temps

En 1932, Monsieur Bernard Larivière achète de son père le bateau et il devient l’unique passeur entre Saint-Ours et Saint-Roch-de-Richelieu. 

En 1973, Monsieur Claude Larivière devint le nouveau passeur. Il y installa un moteur diesel et les manœuvres se firent de manière hydraulique. 

Entre 1885 et 1933, plusieurs propriétaires et familles ont exploité le bac. Aujourd'hui, une seule famille continue d’exécuter le métier de passeur et c’est la famille Larrivière.

En 2001, Monsieur Martin Larivière est devenu l'actuel propriétaire du bac et grâce à cette acquisition, sa famille poursuit la tradition familiale, ce qui signifie que la famille Larivière exerce ce métier depuis plus de 100 ans.

Sources : Texte circuit patrimonial de Saint-Roch


1910

C'est en 1910 que le traversier en bois fut agrandi, atteignant les 30 pieds de large. L'embarcation a continué d'être tirée à la main à l’aide d’un battoit et d’une poulie sur un câble en acier. 

En 1923, la vie des passeurs fut facilité grâce à l’installation d’un moteur. Lors de la construction du pont Turcotte en 1932, la clientèle a diminué mais cela ne les a pas empêchés de continuer leur métier.

En 1950, un tarif aller-retour pour une voiture coûtait 1,00$ et 0,50$ pour un piéton.

Sources : Texte circuit patrimonial de Saint-Roch


Un parc en souvenir des patriotes

On a cru à tort qu’il n’y avait pas eu de Patriotes à Saint-Roch.

Faits historiques

Cela s’explique facilement du fait que Saint-Roch ne s’est séparé de Saint-Ours qu’en 1859, soit 22 ans après les rebellions de 1837. Saint-Ours pour sa part, compte une trentaine de Patriotes dûment répertoriés, sans compter les autres anonymes. 

C’est donc dire que les Patriotes de Saint-Roch ont été répertoriés avec ceux de Saint-Ours puisqu’ils en faisaient partie. Cela dit, on retrouve à Saint-Roch un monument, un mât et un drapeau des Patriotes, histoire de se souvenir d'eux avec fierté, 12 mois par année.

Vous verrez aussi une plaque historique rappelant le rôle de Saint-Roch dans la victoire de Saint-Denis. La pierre utilisée est un granit poli sur lequel sont gravés les noms des familles de Saint-Roch reliées aux Patriotes. Elle a été offerte gracieusement par Monsieur René Décoste de Saint-Roch, gendre de Monsieur Arthur Priem, pionnier de la municipalité. 

Sources : Texte du circuit patrimonial de Saint-Roch

La bataille de novembre 1837

Lors de l’Assemblée des Patriotes de Saint-Ours, tenue le 7 mai 1837, Pierre et Hippolyte Chapdelaine parrainent la 6e des 12 résolutions préparées par le comité Central Permanent des Patriotes. Suite à l’adoption de ces Résolutions par les 1200 Patriotes présents, Papineau est accusé de haute trahison pour avoir dénoncé le pouvoir oppresseur du gouvernement anglais.

Le 23 novembre 1837, les troupes anglaises attaquent Saint-Denis vers 9 heures du matin. Le combat fait rage péniblement jusqu’à 14 heures, alors que les Patriotes manquent de munitions. C’est à ce moment qu’une centaine de Patriotes arrivent de l’autre côté du Richelieu pour prêter main forte aux leurs. Ils venaient de Verchères, Contrecoeur, Saint-Roch et Saint-Antoine. Le combat a changé d’allure. À tel point qu'à 15 heures, le Général Gore a sonné la retraite. Ce fut la victoire des Patriotes. L'un d'eux, François-Xavier Lamoureux, a fait le sacrifice de sa vie lors de cette bataille.

Sources : Texte du circuit patrimonial de Saint-Roch.

Extrait de
Circuit historique de Saint-Roch-de-Richelieu

Circuit historique de Saint-Roch-de-Richelieu image circuit

Présenté par : Maison de la culture de Saint-Roch-de-Richelieu
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