Les chutes font partie des 500 plus hautes chutes d’eau au monde. Mais ce qui caractérise les chutes du Niagara au regard de ses « concurrentes », c’est son débit d’eau qui reste unique.
Quelques chiffres marquants
Hauteur des chutes : 52 mètres
Débit d’eau : 168 000 mètres-cubes par minute
Largeur des chutes Horseshoe (la partie canadienne) : 670 mètres
Profondeur d’eau sous les chutes : 35 mètres
Érosion : les chutes Niagara ont reculé de plus de 11 000 mètres en 12 500 ans, ce qui en ferait les chutes qui subissent la plus forte érosion au monde!
Les chutes, objet de tous les défis
Depuis toujours, les chutes du Niagara fascinent et appellent les plus téméraires (pour ne pas dire les plus « fous ») à les affronter.
Dès les années 1800, le grand défi était de réussir à descendre les chutes et d’en ressortir vivant. Ce sont tout d’abord des animaux qui ont servi de tests, puis c’est au tour des humains de tenter leur chance, sur des radeaux de fortune ou enfermés dans des tonneaux. Peu d’entre eux survivront à cette expérience.
En 1859, le funambule et acrobate français Jean-François Gravelet, surnommé le Grand Blondin, défie les chutes Niagara en les traversant à de nombreuses reprises sur un fil tendu entre les berges des deux pays. D’après les livres d’histoire, il aurait aussi fait la traversée avec son impresario juché sur le dos...
Depuis 1950, ces exploits sont strictement illégaux et interdits des deux côtés de la frontière.
Lune de miel aux chutes
Des millions de visiteurs de partout dans le monde viennent chaque année observer ce phénomène naturel exceptionnel. Un selfie, une photo souvenir et les chutes font enfin partie du palmarès touristique incontournable d’une vie.
Mais, saviez-vous que les chutes du Niagara font aussi l’objet d’un rituel mondialement connu et initié par le frère de Napoléon Bonaparte 1er, Joseph Bonaparte ?
En fait ce dernier, en 1803, se rendit depuis la Louisiane aux chutes du Niagara avec sa jeune épouse pour y séjourner et accomplir leur lune de miel.
Subjugués par ce qu’ils virent, ils ne cessèrent à leur retour de faire l’éloge des chutes auprès de leur entourage, qui s’empressèrent alors de les imiter. La tradition était née !