Quatre jeunes femmes se détendent devant le
Hill Crest Inn sur la rue Principale à Piedmont,
épreuve à la gélatine argentique, 1924.
Musée McCord-Stewart
Au début du 20e siècle, les cantons du Nord vivent une renaissance grâce à l’industrie touristique. Petit hameau entre des destinations populaires comme Shawbridge et Sainte-Agathe, Piedmont développe tranquillement ses structures pour saisir cette nouvelle opportunité économique.
Dans une brochure publicitaire de 1937, on vante «… le calme des collines verdoyantes et une rivière paisible avec une plage de sable pour la baignade. Depuis la gare, la vue sur la colline révèle la petite rue sinueuse qui forme le village composé de quelques maisons et d’un hôtel. Du village partent de délicieux sentiers de promenade sur des chemins de traverse tranquilles…»
Sur le chemin de la rue Principale, les estivants découvrent quelques lieux d’hébergement comme le Hill Crest Inn (appelé aujourd’hui maison Joseph-Thibodeau) toujours sis au 757 rue Principale. Construite entre 1844 et 1855, c’est la seule maison de pension qui a survécu dans son état original grâce aux soins de ses anciens propriétaires, la famille Thibodeau.
Son enveloppe extérieure faite de pièces de bois équarris mises à nue lors de la dernière restauration et d’un toit à double versant fait l’objet d’une citation dans le registre du patrimoine culturel du Québec et dans le répertoire des lieux patrimoniaux du Canada.