C’est au cœur des légendes et des traditions autochtones que l’on retrouve l’origine de la récolte de l’eau d’érable. Depuis des temps immémoriaux, les Premières Nations ont savouré cette ressource de la nature qu’ils recueillaient dans les contenants d’écorce de bouleau. La cabane emblématique avec ses chaudrons bouillants est quant à elle, apparue vers la fin du 19e siècle. Au fil des décennies, l’exploitation des érablières a connu un développement commercial allant de pair avec les techniques plus performantes de récolte où les traineaux, les chevaux et les chalumeaux ne sont plus que des figurants dans un paysage qui évoque le «bon vieux temps».
Aujourd’hui, le Québec assure plus de 70 % de la production mondiale de sirop d’érable qui contribue à plus d’un milliard de dollars du PIB.
Dans cette courte entrevue Mercier Raymond nous parle de l’arrivée de sa famille à Piedmont et du temps où la cabane à sucre Raymond opérait encore de façon traditionnelle dans les années 1950 et 1960.