Le ruisseau prend sa source dans le grand coteau et se déverse dans la rivière des Mille Îles. En 1714, le seigneur Dupré prévoyait construire à son embouchure un moulin banal en bois, de modestes dimensions, pour desservir la poignée de colons établis dans la Grande Côte. À l’automne, ils devaient se rendre au moulin à vent du seigneur de Lachenaie, près de la rivière L’Assomption.
À l’époque, son débit devait suffire à faire tourner une grande roue à aubes de 2 mètres et demi de diamètre, l’axe en chêne et la paire de meules de 2 mètres.
Même s’il est en grande partie dissimulé par un développement domiciliaire, le ruisseau de la Pinière a été préservé et serpente toujours depuis le grand coteau jusqu’à la rivière. La construction de maisons et de rues pavées et drainées par un réseau de canaux pluviaux en réduit l’apport en eau, à telle enseigne que son débit actuel demeure insignifiant. On peut toutefois suivre aisément son cours en le survolant.
Le ruisseau longe la rue de Plaisance ; à certains endroits, on réduit le débit de la crue des eaux printanières qui érodaient les bandes riveraines. À cet effet, on a créé des cascades miniatures et renaturalisé les rives avec des plantations de saules.
La carte de la Grande Côte montre clairement le parcours sinueux du ruisseau qui traverse les terres.
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