Ruisseau de la Pinière | Lots 103-101

Le projet de moulin de 1714

Un projet de moulin a farine qui devait voir le jour à l’embouchure de ce ruisseau en 1714 ne s'est finalement jamais concrétisé.


Le ruisseau entre les lots 101 et 103


Imprévu

Maquette à l’échelle du moulin de Louis Le Conte (1714) basée sur le devis du marché de construction. Une réalisation de Michel Cadieux, archéologue. Source : Collections de la SPHT.

En 1714, malgré le petit nombre de censitaires établis dans la côte, Louis Le Conte passe un marché pour la construction d’un petit moulin à farine, à l’embouchure du ruisseau de la Pinière qui se déverse dans la rivière des Mille Îles. Le débit du ruisseau semble suffisant pour faire tourner efficacement une roue à aubes d’un peu plus de 7 mètres de circonférence.

Louis Le Conte meurt en 1715, très endetté. Le moulin n’est pas construit et les habitants de la côte doivent toujours se rendre au moulin à vent de Lachenaie. Pour faciliter la navigation des habitants de Terrebonne vers le nouveau moulin de Lachenaie et à la demande du seigneur, l’intendant Bégon ordonne aux habitants de Lachenaie de couper les fardoches dans la rivière, en face de leurs terres.

Texte de la narration

Le ruisseau prend sa source dans le grand coteau et se déverse dans la rivière des Mille Îles. En 1714, le seigneur Dupré prévoyait construire à son embouchure un moulin banal en bois, de modestes dimensions, pour desservir la poignée de colons établis dans la Grande Côte. À l’automne, ils devaient se rendre au moulin à vent du seigneur de Lachenaie, près de la rivière L’Assomption. 

À l’époque, son débit devait suffire à faire tourner une grande roue à aubes de 2 mètres et demi de diamètre, l’axe en chêne et la paire de meules de 2 mètres.

Même s’il est en grande partie dissimulé par un développement domiciliaire, le ruisseau de la Pinière a été préservé et serpente toujours depuis le grand coteau jusqu’à la rivière. La construction de maisons et de rues pavées et drainées par un réseau de canaux pluviaux en réduit l’apport en eau, à telle enseigne que son débit actuel demeure insignifiant. On peut toutefois suivre aisément son cours en le survolant.

Le ruisseau longe la rue de Plaisance ; à certains endroits, on réduit le débit de la crue des eaux printanières qui érodaient les bandes riveraines. À cet effet, on a créé des cascades miniatures et renaturalisé les rives avec des plantations de saules.

La carte de la Grande Côte montre clairement le parcours sinueux du ruisseau qui traverse les terres.

Merci de continuer votre visite. À bientôt.

Extrait de
Le front pionnier de Terrebonne | Circuit historique

Le front pionnier de Terrebonne | Circuit historique image circuit

Présenté par : Société du patrimoine et de l’histoire de Terrebonne (SPHT)
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