Le décor intérieur

Le décor intérieur de Notre-Dame-des-Victoire, tel qu'on l'aperçoit de nos jours, est l’œuvre de Raphaël Giroux et de quelques autres élèves de Thomas Baillairgé, le petit fils de Jean Baillargé, qui a lui-même travaillé sur les décors du même édifice antérieurement. Complété entre 1854 et 1857, ce décor succède à une série d’ensembles plus anciens.

Lors du deuxième centenaire de la construction de l'église, en 1888, on retire la chaire et le banc d’œuvre datant de 1854 et on remplace cette section par un décor peint.

Le maître-autel représente une citadelle flanquée de tours nombreuses. Dominant le tout, se dresse la statue de la Vierge Marie sise dans l’inexpugnable Tour de David. Ce maître-autel ne manque pas d’être imposant, malgré l’absence de perspective d’un sanctuaire trop peu profond.

Cette réplique de navire représente le Brézé. Ce navire transporte une partie du régiment de Carignan-Salières envoyé en Nouvelle-France en 1665 afin de contrer la menace iroquoise. 

Accrochée à l’origine au plafond de la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, l'œuvre est lourdement endommagée lors de l'incendie de 1759. On le restaure et la relocalise ici, à l’église Notre-Dame-des-Victoires, en 1955.

Le premier chemin de croix est fait en bronze. Le nouveau a des gravures colorées. Ce dernier a été imprimé à Paris par Turgis fils, Éditeurs pontificaux.