Source : Enregistrement audio Gilles Brousseau
Moi mon nom c'est Luc Pasquin, sculpteur. En fait, ce qui m'a inspiré dans un premier jet, c'est quand j'ai vu le tronc d'arbre. Ça parti de là. J'ai regardé le tronc d'arbre, j'ai mijoté mon projet et, finalement, ç’a reviré comme ça.
Après avoir mijoté mon projet, j'ai regardé les formes, j'ai regardé ce que je pouvais faire avec ça et j'ai décidé que, vu qu'il y avait un creux dans le milieu, j'ai décidé que c'était une bonne place pour mettre de la nourriture pour les oiseaux. C'était la partance du projet.
On a transporté le tronc d'arbre avec une rétrocaveuse parce que le tronc d'arbre était couché au sol, il n'était pas praticable. On l'a transporté proche d'une prise électrique pour que je puisse travailler avec l'électricité, toujours parce que la scie mécanique est électrique. On a pris la même pépine pour la transporter sur son socle de ciment.
J'ai mis une couche de vernis pour étirer dans le temps, pour que ça soit le plus propre possible.
Sculpteur ayant consacré l’essentiel de sa carrière au travail du bois, il entretient un lien profond avec la nature, à laquelle ses œuvres rendent régulièrement hommage. Son processus de création privilégie l’harmonie avec l’environnement : plutôt que d’imposer ses sculptures à un lieu, il cherche à les y intégrer avec sensibilité et respect.
Comme il aime le rappeler, l’humain n’est qu’une infime partie de la nature. Cette vision guide son approche artistique, où chaque intervention vise à souligner la beauté discrète du monde vivant plutôt qu’à s’y opposer.