Le réseau des postes de traite

Le réseau des postes de traite

Le réseau des postes de traite

Loin en suivant la rivière Ashuapmushuan vers le nord, à son embouchure sur le lac du même nom, il y avait un poste de traite de fourrures faisant partie d’un réseau de sept « postes du Roi ». On peut retracer l’activité du poste d’Ashuapmushuan sur près de 200 ans, les vestiges retrouvés sur le site datant du début du dix-huitième siècle jusqu’en 1935 . Véritable mine archéologique, les débris qui s’y trouvent, comme des fragments de pipes en argile blanche et des pièces de fusils, évoquent un passé de deux siècles d’échanges entre Amérindiens et coureurs des bois .

Le commerce des peaux de castors et d’orignaux, marchandises prisées par l’élite européenne à l’époque, prédominait dans les postes du Domaine du Roi. Ces fourrures servaient entre autres à la confection de chapeaux haut-de-forme luisants et de manteaux luxueux.

L'industrie de la fourrure était laissée en monopole à de grandes compagnies, comme celle de la Baie d’Hudson, et qui, à partir de 1822, fut cédée à de riches marchands. Sous l'Empire britannique, les postes du Roi demeurent sous l’appellation King's Posts . La location des postes de traite par d’importants marchands fut transférée à quelques traiteurs indépendants dès 1851, faisant en sorte que le poste d’Ashuapmushuan a été actif, estime-t-on, jusqu’en 1935 .

Si l’industrie de la fourrure semble aujourd’hui être l’affaire de quelques spécialistes de talent, celle-ci a constitué, durant des siècles, l’activité économique à la base de notre pays.

Extrait de
Le commerce des fourrures: choc des cultures

Le commerce des fourrures: choc des cultures image circuit

Présenté par : Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean

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