Travailleurs forestiers

La mémoire collective

Travailleurs forestiers

La mémoire collective se souvient des rouages de l’industrie forestière grâce à la transmission de nos ancêtres.

Leurs témoignages nous permettent d’affirmer qu’en 1927-28, le secteur de l’écluse près de Notre-Dame-de-Lorette a été aménagé pour fournir des billots de 4 pieds à l’usine Lake St. John Power and Paper de Dolbeau par flottage du bois . En automne, on construisait des camps en bois rond pour les travailleurs qui y passeront l’hiver. Ceux-ci coupaient le plus de cordes de bois possible afin de se garantir un bon salaire. Au printemps, c’était la drave. On ouvrait les vannes de l’écluse afin que le courant entraîne le bois vers l’usine.

Trefflé Laforest, entrepreneur de St-Eugène, a pris part aux chantiers de Notre-Dame-de-Lorette vers 1930, en pleine crise économique, car les affaires allaient bon train dans ce secteur. En un hiver, il coupa 15 000 cordes de bois .

À la Rivière-aux-Rats, à la même époque, Léonce Martel était gardien d’écluse. Notant le niveau de l’eau et veillant à ce qu’il ne dépasse pas une certaine hauteur, M. Martel déplaçait les blocs de bois qui retenaient le courant.

Les conditions sur les chantiers étaient déplorables. Il n’y avait ni eau courante ni électricité. Le travail impliquait également un certain danger. La construction de l’écluse de la Rivière-aux-Rats a mené à la noyade d’un dénommé Ouellet. On raconte que l’ouvrier s’est senti étourdi alors qu’il transportait des sacs de sable et qu’il est tombé dans la rivière. Coincé dans l’écluse, il ne put sortir à temps .

Extrait de
L'exploitation forestière, géants et démesure

L'exploitation forestière, géants et démesure image circuit

Présenté par : Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean

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