Sainte-Pétronille (Île d'Orléans)

Sainte-Pétronille est la plus récente des six paroisses de l'île d'Orléans. Elle n'a été érigée canoniquement qu'en 1870, sous le nom de Sainte-Pétronille de Beaulieu. Très tôt, elle a porté l'appellation officieuse de « Bout de l'Île », puisqu'elle est située à l'extrémité sud-ouest de l'île, face à la ville de Québec.

Source photo: Wikipedia

Le village de Sainte-Pétronille est relativement jeune. Mais l'occupation du lieu remonte toutefois aux débuts de la Nouvelle-France. Le jésuite Chaumonot y établit des Hurons, en 1651. Ceux-ci étaient alors pourchassés par leurs ennemis Iroquois.

Vers la fin du XIXe siècle,  des bourgeois de Québec en on fait un lieu de villégiature, séduits par le microclimat du  bout de l’île.

Souvent anglophones, ceux-ci donneront au nouveau village une teinte particulière, avec un golf, le plus ancien d’Amérique, une chapelle anglicane admirablement conservée (une architecture inhabituelle pour l’île) et le somptueux domaine  Porteous, avec ses jardins à l’italienne. 

Le village offre à ses visiteurs un panorama unique et grandiose. Au sud glissent sur le Saint-Laurent navires de commerce et paquebots ; à l’ouest, au delà de la baie de Beauport, le cap Diamant couronne les fortifications du Vieux-Québec ; au nord l’impressionnante Chute Montmorency, haute de 80 mètres, apparait, majestueuse, dans un décors enchanteur.

C’est à pied qu’on peut le mieux apprécier Sainte-Pétronille. Une première balade propose un circuit d’interprétation à la fois panoramique et culture au cœur du village, tandis qu'une autre suit un sentier rustique dans la forêt de chênes rouges la plus au nord du continent.