Dès 1863, l’église anglicane All Saints Anglican Church dessert la petite communauté protestante des environs. Celle-ci existe toujours, sur le 8e rang, au lieu-dit Davidson Hill. Son petit cimetière rappelle les noms des familles anglophones de Sainte-Christine.
1884
Une chapelle catholique, desservie par un missionnaire en provenance des villages voisins, est d’abord construite en 1884, à mi-chemin entre les établissements des colons francophones déjà présents au nord et au sud de la paroisse. Elle a subi beaucoup de modifications avant d’être remplacée, en 1927, par l’église actuelle.
Sainte-Christine est établie sur les premiers contreforts des Appalaches; ses harmonieuses collines surplombent ses prairies en cultures et en pâturages et ses forêts où croissent conifères et feuillus.
Premiers francophones
Les premiers colons francophones s’installent sur les terres de Sainte-Christine au début des années 1860. Dès 1864, ils présentent une requête, au nom des 121 personnes qui habitent la Pointe d’Acton, pour obtenir leur propre paroisse religieuse formée d’un territoire à détacher de Saint-Jean-Baptiste-de-Roxton, de Saint-Fulgence-de-Durham et de Saint-André-d’Acton. Ils entendent faire la même démarche pour la reconnaissance civile d’une nouvelle municipalité. Ils devront cependant attendre quelques décennies avant d’obtenir leurs propres institutions.
Agriculture
L’agriculture a toujours été le principal moteur de l’économie de Sainte-Christine. On y retrouve des fermes laitières, porcines et bovines, de grandes cultures fourragères et des exploitations serricoles et on y pratique la sylviculture et l’acériculture.
Les Christinoises et les Christinois profitent de la chaleur humaine que leur procure la vie dans leur petite municipalité tout en bénéficiant des grands espaces qu’elle leur offre.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton