Église Saint-Paul-l'Ermite

L'église Saint-Paul-l'Ermite


Des pyramides à Saint-Paul-l'Ermite

Le traitement des extrémités de la façade de l’église est bien particulier et très probablement unique au Québec, selon certains experts. En effet, par ces blocs carrés superposés et terminés en pointe, l’architecte a voulu représenter des pyramides. Pourquoi? Parce que le patron de l’église, Saint-Paul l'Ermite, est originaire d’Égypte!

Aussi, les pyramides sont ornées de fleurs de lotus, symbole de l’accomplissement spirituel de l’être et emblème de Saint-Paul-l'Ermite.

Source: MRC L'Assomption
Crédit photo: SODAM

Un premier curé pour Saint-Paul-l'Ermite

Le premier curé résident de la nouvelle paroisse de Saint-Paul-l'Ermite fut l’abbé Louis-Joseph Huot, antérieurement curé de Saint-Norbert. Dès son arrivée le 29 septembre 1859, il s’empressa de faire fabriquer un autel convenable en vue de la cérémonie de consécration par Mgr Bourget prévue pour le 9 novembre suivant. Ce jour-là, l’évêque consacra l’église et déposa dans le maître-autel les reliques de Saint-Pierre et de Saint-Cyriaque en plus d’accorder un an d’indulgence à tous les paroissiens qui visitèrent l’église! Aujourd’hui, une école primaire est nommée en son honneur à Repentigny.

Source: Christian Roy et Onil Therrien, Histoire de Saint-Paul-l'Ermite
Crédit photo: Histoire de Saint-Paul-l'Ermite

Des toiles de maître pour l'église

Le curé Huot, qui avait un grand talent pour la décoration des églises a sans doute largement contribué à celle de sa nouvelle église. Pour orner le sanctuaire, il fit peindre en 1874-1875, à ses frais et grâce à des dons de quelques paroissiens, quatre grandes toiles représentant les principaux traits de la vie de Saint-Paul l'Ermite. Il fit aussi peindre un grand tableau représentant le Pape Pie IX, tableau qui se retrouve actuellement au Collège de L'Assomption. Toutes ces toiles sont l’œuvre du peintre italien Luigi G. Capello. 

C'est d'ailleurs cette commande du curé Huot qui a lancé la carrière du peintre religieux Luigi G. Capello. Il sera l'un des maîtres d'Ozias Leduc qui travaillera éventuellement pour lui au milieu de cette même décennie.

Source: Christian Roy et Onil Therrien, Histoire de Saint-Paul-l'Ermite
Crédit photo: Jacques Savignac

À l'intérieur de l'église

Dans les années 1960, et suite au concile Vatican II, la décoration intérieure de l’église a été épurée, faisant disparaître, entre autres joyaux, des fresques du célèbre peintre Ozias Leduc sous une couche de peinture blanche. Si vous regardez attentivement dans le chœur, lorsque l’éclairage s’y prête, vous pouvez  apercevoir la forme des angelots, qui apparaissent sous la peinture, tels des fantômes. C’est également à ce moment que le presbytère actuel a été construit.

Sources: MRC L'Assomption
 

Le premier presbytère

Le premier presbytère fut construit en 1858 en même temps que l’église et en vertu du même contrat. En 1917, alors qu’on rénove l’église, on transforme le presbytère en y ajoutant une cuisine plus spacieuse, une galerie en façade et un nouveau toit. Ce presbytère sera démoli en 1961 après la construction du presbytère actuel et de l’annexe conduisant à l’église.

Sources: Christan Roy et Onil Therrien, Histoire de Saint-Paul-l'Ermite
Crédit photo: Histoire de Saint-Paul-l'Ermite
 

La crypte

Les cloches de l'église Saint-Paul-l'Ermite

Les plans du clocher de l’architecte Michel Laurent ont été refaits par Marguerite Latour qui disait que ceux-ci ne pouvaient pas s'exécuter.
Son mari, l’entrepreneur Pierre Lippé, l’exécuta. La flèche était ornée d’une sphère, d’une croix (du forgeron du village Néré Séguin) et d’un coq (du ferblantier Maxime Longpré).

Le clocher est remplacé en 1951. La maison Houle et Frère est en charge des travaux et refait la croix et le coq d’inspiration du modèle précédent, mais avec un galbe moins élégant, mais surtout en ajoutant une poutre au centre, ce qui malheureusement n’est pas dans l’esprit de ce type de clocher.

Au début, il n’y avait qu’une seule et modeste cloche. Elle est remplacée par trois cloches anglaises en 1884. Elles sont bénies et baptisées par Mgr Fabre le 21 septembre. Léo, fait un Si bémol et pèse 780 livres. Edouardus Carolus fait le Do et pèse 619 livres. Ludovicus Joseph joue le Ré et pèse 553 livres.

Le clocher est solidifié et les cloches sont montées par l’entrepreneur François Archambault de L’Assomption. En 1950, la sonnerie devient électrique et l’année suivante, on modifie le clocher.

Sources: Atelier d’histoire de Repentigny
Crédit photo: Michel Dufort
 

Extrait de
Le cimetière Saint-Paul-l'Ermite

Le cimetière Saint-Paul-l'Ermite image circuit

Présenté par : Ville de Repentigny

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