Baie-du-Febvre

Érigée en 1967, l’actuelle église de Baie-du-Febvre est le 7e lieu de culte depuis les débuts de l’occupation du territoire. Elle n’en est pourtant que la 6e église, puisqu’une simple chapelle de bois a d’abord été bâtie, au tout début de l’occupation seigneuriale. La 5e église avait pour sa part été construite au début du siècle (1900-1904), puis démolie sur ordre du gouvernement du Québec à cause de l’instabilité des sols.

Dans une entrevue réalisée par M. Claude Lessard pour le service des archives de l’UQTR, M. Edmond Blondin relate la légende qui entoure cette dernière : « Lors de la construction de l’avant-dernière église, on raconte qu’un cheval noir, nourri aux clous, a charroyé toute la pierre du bas en haut de la côte en travaillant jour et nuit. Une fois le travail terminé, on lui enleva sa « bride » et il partit ; personne ne le revit. »

Chose certaine dans l’histoire de Baie-du-Febvre, les églises ont beaucoup fait jaser.

Véritable joyau du patrimoine faunique et naturel, le passage des oies blanches dans la municipalité de Baie-du-Febvre est connu et reconnu ! Des milliers de personnes font le détour pour observer les très impressionnantes envolées matinales et crépusculaires de la magnifique oie des neiges, et pour remplir leurs oreilles du formidable bruissement produit par des milliers d’oies en déplacement (500 000 de mars à mai), une expérience tout à fait unique en son genre. 

Leur périple migratoire d’environ 5 000 km nécessite une somme considérable d’énergie… et de nourriture : la plaine inondée à la fonte des neiges constitue un environnement sécuritaire où elles peuvent aisément se nourrir.

Baie-du-Febvre offre ainsi tout le nécessaire aux oies, mais aux visiteurs également, qui pourront profiter d’aires de repos, ainsi que d’un trottoir de bois pratique et bien conçu, afin d’observer en toute quiétude ce fantastique phénomène naturel.