Maison mère | nouvelle vocation
Les Petites Franciscaines de Marie
La Maison mère
Sur cette photo d'avant 1937, on voit la Maison mère. La maison Saint-Jean se trouve en face (le bâtiment blanc lorsque vous êtes sur place).
Photo: APFM
Les habits
Écoutez la narration pour en apprendre plus sur les habits portés par les religieuses au fil du temps.
Photo: APFM
Leurs habits de nos jours
Sur cette image, on voit les habits suite aux changement survenus dans les années 60. Écoutez la narration pour en apprendre plus sur les costumes des religieuses.
Photo: APFM
La Maison Sainte-Marie
Photo: APFM
Les fillettes
Une religieuse avec une patiente.
Photo: APFM
Baie Saint-Paul d’autrefois
En 1955, Sœur Michelle Garceau, Petite Franciscaine de Marie, décrit Baie-Saint-Paul de façon très imagée :
« Baie-Saint-Paul avec ses trois mille cinq cents à quatre mille habitants n’était pas une localité cossue. Mais elle se réclamait, à juste titre, d’une double opulence: les grâces de la nature et la richesse de ses traditions.
Encadré par les Laurentides qui lui ouvrent cependant une immense fenêtre sur le fleuve Saint-Laurent, le village contemple à la fois la montagne et la mer. Il s’émerveille au spectacle des hauteurs, où les saisons tour à tour conjuguent tous les vents, dorent, rouillent et bronzent le feuillage, déploient un velours de silence et de blancheur. Depuis la vaste baie du village, on peut apercevoir la caravane des moutons, les farandoles du soleil sur l’eau emportée ou sereine. Il s’enorgueillit encore de sa Rivière-du-Gouffre, jolie, remuante et parfois méchante, qui a sur la conscience quelques inondations. Il écoute avec complaisance la chanson lointaine de ses nombreux torrents. »
Source: Garceau, Michelle, 1955, Par ce signe tu vivras, page 151.
Photo: Collection Rosaire Tremblay
Le contrat d'achat
Sur cette photo, on aperçoit la Maison Sainte-Marie à gauche, cachée en bonne partie par des arbres et la Maison Sainte-Anne juste avant la Maison mère.
On décrit ainsi le lot 930 où se situe l’Hôtel Victoria :
« Emplacement mesurant environ un demi-arpent de front sur deux arpents de profondeur, borné en front par le chemin public; en profondeur par le terrain de William Tremblay et celui dudit Institut; joignant à l’est le terrain de Joseph Tremblay et à l’ouest le reste du même lot appartenant audit Institut, avec une maison à deux étages. »
Source: Annales de la Maison mère
Photo: APFM
L'évolution du bâtiment
Sitôt après l’acquisition en 1922, le bâtiment de 75 pieds de long est rehaussé d’un étage. Les réparations qu’on y effectue totalisent 4 363 $, dont 1 818 $ pour le chauffage et la plomberie.
En 1939, on ajoute un quatrième étage de même qu’une « rallonge » reliant la Maison Sainte-Marie à l’Hospice Sainte-Anne.
Avant sa construction, cette « rallonge » est ainsi décrite dans les annales des Petites Franciscaines de Marie :
« […] la construction d’une maison de 114 sur 45 pieds reliant l’Hospice à la Maison Sainte-Marie. […]
La maison projetée aura cinq étages, de même hauteur que la Maison mère. On espère qu’il sera possible de finir un étage et demi, c’est-à-dire les murs en bois qui servent de charpente de même que les cinq étages, formant de vastes salles, qui peuvent servir à l’occasion des fêtes de juillet prochain, comme salle de banquet, salle de réception, dortoirs pour les sœurs, etc. »
Source: Annales de la Maison mère
La mission de la Maison Sainte-Marie
La Maison Sainte-Marie accueille des fillettes de 1922 jusqu’au 12 mars 1968.
Photo: APFM
Des fillettes de la Maison Sainte-Marie
Photo: APFM
Des fillettes de la Maison Sainte-Marie
Photo: (APFM)
Activités extérieures
Activités extérieures d'antan des fillettes.
Photo: APFM
De nos jours
La Maison Sainte-Marie connait différentes vocations suite au départ des fillettes. Le bâtiment accueille d'abord les bureaux de la procure.
De 2008 à 2017, elle abrite la galerie « Vincent et moi ».
Actuellement, on y trouve les bureaux de l'organisme Formation continue Charlevoix.
Sources des citations de la narration
Sœur Irène Deshaies, L'habit religieux des Petites Franciscaines de Marie, enquêteurs : Roseline Bouchard, Maude Redmond Morissette,11 février 2010, repéré à http://www .ipir.ulaval.ca/fiche. php?id=706.