Les écoles de Saint-Sauveur au fil du temps

La première école, au 27, rue de l’Église

Au village, en 1898, l’enseignement est dispensé dans la maison d’Edmond Chartier, qui sert de première école, au 27, rue de l’Église. Une institutrice gagne 100 $ par année (50 cents par jour). Trois écoles de rangs ont ensuite été ouvertes; et en plus d’y enseigner à des enfants d’âges différents, «la maîtresse», qui ne peut être mariée, doit y loger et s’y nourrir.

Photo: le 27, rue de l'église vers 1940.

Le 27, rue de l'Église de nos jours

La structure de l'édifice du 27, de l'Église est toujours en place de nos jours.

Première école Marie-Rose, 1927

En septembre 1914, les 90 enfants du village se présentent devant les Filles de la Sagesse, qui ont transformé l’hôtel Plouffe en école. Six ans plus tard, des institutrices laïques prennent la relève, jusqu’à la construction du couvent Marie-Rose, où en 1927, 108 garçons et filles sont regroupés en trois classes par les sœurs des Saints Noms de Jésus et Marie.

Vingt ans plus tard, les garçons vont à l’école Saint-Édouard, dirigée par les Clercs de Saint-Viateur; et l’école  Marie-Rose est relocalisée dans une bâtisse neuve. En 1968, avec la création du ministère de l’Éducation, les deux institutions seront confiées à la Commission scolaire des Laurentides, puis l’école Saint-Édouard deviendra l’école de la Vallée. Chacune accueille désormais de 300 à 450 élèves, chaque année.

École de filles (Marie-Rose), vers 1949

La bibliothèque

Pivot des équipements culturels, une bibliothèque française est fondée en 1952 par Mme Florent Legault et le vicaire Germain Coulombe. Un comité de bibliothèque anglaise est peu après accueilli dans les locaux de l’église St. Francis of the Birds. Les deux fusionnent en 1974, et s’installent dans l’ancien bureau de poste. Alle est située dans le Chalet Pauline-Vanier de nos jours.

École du lac Marois, 1924

L’ameublement de l'école d'antan était rudimentaire : deux rangées de quatre tables étroites accommodaient les élèves, assis sur des bancs grossiers et sans dossier. Les anciens peuvent d'ailleurs se souvir des institutrices des années 20 : Mme Lecavalier, sa fille Hortense, et Mme Sarah Moore.

En hiver, un des garçons avait la responsabilité de maintenir un bon feu dans la « truie », un poêle placé à côté du bureau de la maîtresse.
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Source texte et photos:
Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut

Extrait de
Histoire de Saint-Sauveur - D'hier à aujourd'hui

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Présenté par : Ville de Saint-Sauveur

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