C'est Napoléon Martel, un francophone, qui a assuré la conception et veillé à la construction du moulin et des silos de béton. Les murs de ceux-ci ont une épaisseur de quatre pieds. La plupart des travailleurs et des résidents étaient aussi francophones.
Pendant les années 1950, voulant se défaire de ces silos, la communauté a offert une récompense de 25 $ aux personnes qui avaient des idées pour les démolir. Par contre, en 1973, le conseil municipal et les résidents ont décidé de conserver les silos pour la prospérité et comme emblème du quartier. Appuyant cette décision, la communauté a mobilisé 4 148 $ qu’elle a remis à la Ville pour l’achat des silos, qui s’est fait au coût total de 5 000 $ en vue de créer des parcs.
Dans le contexte du quartier du Moulin-à-Fleur, ces silos sont des témoins de la croissance et du changement de la Ville de Sudbury. Ils sont depuis longtemps un point de repère, immortalisés par des logos, des poèmes et des œuvres d’art.