Sur cette photo, on voit l’aile appelée Maison Sainte-Élisabeth, construite en 1893 et agrandie en 1894.
Quelques mois après son ouverture en 1889, l’Hospice Sainte-Anne accueille ses premiers pensionnaires. Dans « Par ce signe tu verras » (page 154), Sœur Michelle Garceau décrit ainsi le curé Fafard et son hospice :
« N’avait-il pas une âme de fondateur celui qui regardait avec tant d’optimisme le minuscule Hospice Sainte-Anne de novembre 1889? Un logis grand comme la main, confortable moins que plus. Là-dedans, six vieilles et trois vieux : Soulange Duchesne, Calixte Bouchard, Marguerite Néron, Marie-Josephte Potvin, Lucine Dufour, Édithe Lavoie, François Lavoie, Isaïe Singelais, Claude Simard; un infirme, Arsène, fils de Claude Simard. Pour prendre soin de ce monde valétudinaire, deux demoiselles très charitables mais à peine plus jeunes que leurs hospitalisés [ : Dina Boivin et Olympe Simard]. Et au cours de tout le premier hiver, deux familles, peu nombreuses heureusement, à garder comme locataires : le ménage Édouard Boily, Mme Fitzpatrick et ses enfants. Vraiment, à confronter les dimensions du local et le nombre des occupants, l’on ne se sent pas loin des miracles de Cottolengo! »
Photo: (APFM)