À propos
En Ontario, l’enseignement de langue française a été un sujet épineux pendant presqu'un siècle, de 1890 à 1980. Les catholiques et protestants d’expression anglaise se positionnaient en général contre les catholiques d’expression française.
De 1950 à 1960, l’Ontario comptait 45 écoles secondaires privées de langue française dirigées par une quinzaine d’ordres religieux ainsi que des prêtres laïques à Ottawa et à Hearst. Ces communautés d’enseignement étaient les seules à posséder le personnel et les moyens financiers requis pour appuyer des écoles secondaires.
Au début des années 1960, il était de plus en plus difficile pour les écoles privées de langue française de faire concurrence avec les écoles secondaires publiques. Plusieurs d’entre elles ont dû fermé leurs portes.
En mars 1967, l’ACFÉO a soumis un rapport proposant un système rassemblant les écoles secondaires franco-ontariennes publiques et privées. Le 24 novembre 1967, le premier ministre John Robarts y a répondu en fondant le Comité sur les écoles de langues françaises de l’Ontario, présidé par M. Roland Bériault.
En 1968, la Commission Hall-Dennis a publié les résultats de trois années de recherche dans un rapport intitulé Vivre et s’instruire.
Le Rapport Bériault, également publié en 1968 et fortement influencé par Vivre et s’instruire, a posé les fondements d’un système scolaire complet de langue française en Ontario pour l'élémentaire et le secondaire.