NARRATRICE
Vous êtes devant l’hôtel de ville et si vous regardez tout en haut, vous pourrez apercevoir l’horloge.
Moins d’un an avant son décès, M. Pierre Desautels, rentier et résidant de Farnham, rédige son testament en mai 1922 dans lequel il inscrit :
NARRATEUR
« Si, au moment de mon décès, la Corporation de la Ville de Farnham, ayant son bureau en ladite ville, n’a pas d’horloge avec sonnerie d’érigée au-dessus de son hôtel de ville, je lui lègue la somme nécessaire pour en ériger une convenable à cet endroit dans l’an de mon décès. La somme en question sera fixée par mes exécuteurs testamentaires et ne devra pas, en tout cas, excéder trois mille piastres.»
NARRATRICE
Les premiers carillons furent entendus en 1924. M. J. A. Myette, bijoutier de Farnham, reçut la somme de 2 700 $, du conseil municipal pour la vente de cette horloge.
NARRATEUR
« En août 1862, âgé de 19 ans, je me suis engagé comme soldat volontaire dans la guerre de Sécession aux États-Unis. J’ai été assigné à la Compagnie I du 13e Régiment d’infanterie du Vermont sous le nom de Peter-G. Dewey.
En janvier 1865, j’ai rejoint les rangs du 26e Régiment de cavalerie de New York composé d’hommes provenant du Massachusetts, du Vermont et de New York. Nous avions pour mission de garder la frontière canado-américaine contre des attaques similaires au raid de St-Albans qui s’était produit l’année précédente.
En juin 1865, La Guerre de Sécession étant enfin terminée, c’est ce qui marqua la fin de mon engagement militaire.
À mon décès, 58 ans plus tard, je serai enterré au cimetière St-Augustine de Montpelier au Vermont.»