Au 212, rue Dumoulin, on aperçoit l'édifice où se trouvait autrefois la station de feu n°1, construite en 1907.
Au début des années 1900, on y trouve un puit qui fournit l’eau nécessaire aux pompiers. Les budgets sont restreints et les employés accomplissent plusieurs tâches: le chef pompier est aussi chef des travaux publics de la ville. Il s'absente régulièrement du poste avec son cheval, souvent occupé à réparer les trottoirs de bois, à une époque où aucun chemin n’est pavé.
Il n'est pas rare que le feu se déclare alors que le chef et les chevaux sont sortis, loin du poste. Lorsque quelqu’un aperçoit un incendie, il doit courir au poste et sonner les cloches, car le téléphone n’existe pas. Au son des cloches, les gens accourent pour aider, amenant avec eux leurs chevaux, tandis que d'autres s'approchent pour observer. Le premier arrivé avec ses chevaux reçoit un nouveau billet de vingt dollars. Il attache ensuite l’équipement et part en direction du feu.