Né en 1827 à Saint-Sulpice, dans le Bas-Canada (aujourd'hui le Québec), il étudie au Collège de l'Assomption et est ordonné prêtre chez les Oblats, le 13 juin 1849. Le père Albert Lacombe a vécu au Lac Sainte-Anne, à l'est d'Edmonton, avec les Métis et les Cris dès son arrivée dans la région en 1852 .
Neuf ans plus tard, en 1861, il déplace la mission à Saint-Albert. Entre temps, en 1858, il devient missionnaire ambulant dans les régions Pieds-Noirs et se rend aussi loin que la Rivière des Arcs (Bow) en 1862, pour soigner les victimes d’une épidémie de petite variole.
Personnage emblématique, il a joué aussi un grand rôle dans le recrutement des colons canadiens-français, particulièrement à partir de 1874. En 1883, le père Lacombe fût nommé supérieur du district diocésain de Calgary et agit comme curé de la paroisse Sainte-Marie.
C'est à cette époque, qu'il se rend en train à Ottawa pour faire appel au gouvernement fédéral afin que des terres soient mises de côté en vue d’établir une enclave catholique et française dans la région.
Grâce à sa ténacité, il obtient deux quarts de section pour sa mission franco-catholique de défense de la langue et de la culture des Canadiens-Français, déjà perçus comme menacées d’assimilation.
Ce quartier est devenu le village de Rouleauville et a été nommé en l'honneur des frères Rouleau. Incorporé en 1899, il a su demeurer une entité distincte jusqu'à son annexion par la ville de Calgary en 1907.
Sources: Dictionnaire biographique du Canada; Suzanne de Courville Nicol - Présidente du Bureau de visibilité de Calgary; Denis Perreaux - Historien et directeur de la Société historique francophone de l'Alberta.
Photo: Archives de l'école Père Lacombe/Bureau de visibilité de Calgary