La Loge Maçonnique

La première législature du Parlement du Haut-Canada

La Loge Maçonnique serait l'endroit où aurait eu lieu la première réunion du premier parlement du Haut-Canada. Le bâtiment a aussi été utilisé pour diverses rencontres publiques et pour les services religieux.  Ce premier Parlement du Haut-Canada a été fondé le lundi, 17 septembre 1792, Il a servi seulement qu'un mois.

C’était durant la deuxième session du premier Parlement, à Newark (du 31 mai 1793 au 9 juillet 1793), qu'une nouvelle loi a été introduite par le Procureur Général John White pour abolir l’esclavage. A la fin de cette deuxième session, la Loi pour Limiter l’Esclavage a été ordonné par Sanction Royale, le 9 juillet 1793.

Les parlementaires du premier Parlement du Haut-Canada ont siégé 5 sessions à Newark (du 17 septembre 1792 au 3 juin 1796) avant de déménager à York en 1797 (aujourd'hui Toronto).

La Loi pour Limiter l’Esclavage

Le 19 juin 1793 le Procureur Général John White a introduit un projet de loi relatif à l’abolition à la Chambre d’Assemblée. Cependant, membres du corps législatif, dont presque la moitié avaient des esclaves Noirs, ne voulaient pas mettre fin à l’esclavage.  Après avoir passé à travers le processus législatif, le gouvernement a négocié un compromis et ont adopté la Loi pour Empêcher l’Introduction de Nouveaux Esclaves et pour Limiter la Longeur des Contrats de Servitude (aussi connu comme la Loi pour Limiter l’Esclavage dans le Haut-Canada). Simcoe a donné Sanction Royale au projet de loi le 9 juillet 1793 et a exprimé l’espoir que  ceux qui étaient esclaves « pourraient désormais regarder vers l’avenir avec certitude quant à l’émancipation de leurs descendants ». Ceci fut la première législation mise en place pour l’abolition de l’esclavage dans les colonies Britanniques.

Aucune personne dans la province n’a été libérée directement à cause de la législation adoptée.

La  Loi contenait les éléments suivants :

La loi interdisait l’importation de personnes tenues en esclavage dans le Haut-Canada
La loi n’empêchait pas la vente d’esclaves à l’intérieur de la province ou de l’autre côté de la frontière aux États-Unis. 

La loi stipulait que les personnes tenues en esclavage qui étaient dans province au moment de son adoption resteraient la propriété de leurs maitres ou de leurs maitresses pour la  vie, à moins qu’ils soient émancipés (libérés) par leurs propriétaires.

Les enfants nés aux femmes tenues en esclavage après 1793 seraient libérés lorsqu’ils atteignaient l’âge de 25 ans.
Les enfants nés à ce groupe étaient libres dès la naissance.

La loi exigeait que les anciens propriétaires d’esclaves assurent la sécurité des esclaves récemment libérés en s’assurant qu’ils étaient retenus en confiance de l’église locale ou le gardien de la ville pour ne pas devenir une charge publique.

Cette mesure encourageait aux propriétaires d’esclaves à employer leurs anciens esclaves comme des serviteurs sous contrat.  La durée maximale d’un contrat de servitude était neuf ans et pouvait être renouvelé.   

Structurée comme elle l’était, la Loi ouvrait la voie pour l’abolition de l’esclavage après une génération.

La Loge Maçonnique

Lorsque le conseil foncier s’est réuni en 1791 pour fixer les limites de la ville de Newark, ils voulaient une taverne (un logement social) et une Loge Maçonnique construite, les deux construits l’un à côté de l’autre.  A ce temps-là il y avait deux loges dans la région, Newark (Loge St. John, n. 19) et Queenston (St. John, Loge d’Amitié, n.2) mais leur histoire d’origine, beaucoup comme celle de la Maçonnerie dans le sud de l’Ontario, provient du Fort Niagara et les Loges établies là.  Lorsque les deux loges se sont unies, elles ont reçu leur mandat comme Loge n. 2, qui fut émis par Sir William Jarvis, Grand Maitre Provincial du Haut-Canada, en 1795, et la loge a été en service depuis ce temps-là. Jarvis a passé beaucoup de son temps à Newark, la Première Capitale du Haut-Canada, comme membre du Conseil Exécutif  de l’Assemblée Législative  et fut impliqué dans la maçonnerie pendant qu’il était là. Il fut installé en 1792 comme le Grand Maitre de la Loge St. John n.19.

Lorque la Loi pour Limiter l’Esclavage a été proposée, Jarvis, un des 12 hommes sur le Conseil Exécutif qui possédaient des esclaves, un d’entre eux étant Henry Lewis. Lorsqu’il était à Newark, Henry a fui l’esclavage à New York et en 1798, Henry a écrit à William Jarvis demandant s’il pouvait acheter sa propre liberté. Henry a écrit : « Mon désir à me soutenir comme un homme libre et de jouir de tous les avantages qui pourraient être le résultat de ma liberté dans un pays où un home noir est défendu par les lois autant qu’un homme blanc me cause à vous demander si je pourrais m’acheter moi-même….la raison pour laquelle j’ai quitté votre maison est parce que votre femme [Hannah} m’a tellement vexé que c’est trop pour un homme à soutenir, c’est vrai et je vais dire à tout le monde que j’ai toujours aussi bien vécu dans votre maison que j’aurais souhaité ».    

Extrait de
Voices of Freedom | Histoire des Noirs à Niagara-on-the-Lake

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Présenté par : Town of Niagara-on-the-Lake

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