Centrale électrique et maison Alix-Bail
Un emplacement stratégique
Une digue, un nouveau pont puis un barrage
La centrale électrique et la maison Alix-Bail : deux vestiges d’une autre époque situés de l’autre côté du pont, à l’emplacement du Rapide-de-l’Orignal : le meilleur endroit pour y installer un barrage et une centrale électrique. C’est ce que font des résidents de Mont-Laurier en créant la Laurentian Water and Power Company à l’invitation de l’industriel et constructeur d’immeubles Jean-Baptiste Reid qui souhaite y produire de l’électricité.
L’usine démarre ses opérations en 1912. Le pont-digue s’ajoute en 1925 et la compagnie obtient le privilège de fournir l’électricité à la ville pour une période de 10 ans. Inutilisée pendant des années, la centrale est réaménagée et remise en exploitation à la fin des années 1980 par un producteur privé. Son électricité est actuellement vendue à la société d’État Hydro-Québec.
La première maison du village
Derrière le barrage et la centrale électrique, vous verrez la maison Alix-Bail. Ce bâtiment en pièce sur pièce avec assemblage en queue d’aronde est typique des premières constructions du temps de la colonisation, alors qu’on utilise le bois, matériau facilement disponible et peu coûteux à l’époque.
Solime Alix, l’aîné d’une « trâlée » d’enfants, la construit en 1889, avec l’aide d’Adolphe Bail, pour y accueillir sa famille. Il y aménage un magasin général au rez-de-chaussée, puis un bureau de poste, aujourd’hui disparu, qui nécessite un agrandissement en 1925.
La municipalité de Mont-Laurier fait partie de la Route du Lièvre Rouge, un circuit touristique élaboré par la Société d'histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides.