Ancien couvent des Soeurs-de-Sainte-Anne | Horeb
La venue de nouvelles religieuses
L'ancien couvent des Sœurs-de-Sainte-Anne est le quatrième édifice conventuel situé à cet endroit.
Auparavant, un premier bâtiment en pierre de deux étages est construit en 1840 et 1841. Les religieuses de Sacré-Cœur sont les premières à l'occuper. La paroisse ne tarde pas à se réjouir de la venue de ces nouvelles religieuses et d'un pasteur. On y enseigne aux jeunes filles de la région pendant une dizaine d'années.
Les Sœurs de Sainte-Anne prennent la relève à partir de 1853 en établissant un pensionnat, un externat et leur maison mère. À cette époque, la communauté est dirigée par sa fondatrice, mère Marie-Anne, née Esther Blondin (1801-1890). Faute d'espace, la maison mère est transférée dans le nouveau noviciat de Lachine en 1864.
Crédit photo : Collection L’Abbé François Lanoue, vers 1922.
La venue de nouvelles religieuses
L'ancien couvent des Sœurs-de-Sainte-Anne est le quatrième édifice conventuel situé à cet endroit.
Auparavant, un premier bâtiment en pierre de deux étages est construit en 1840 et 1841. Les religieuses de Sacré-Cœur sont les premières à l'occuper. La paroisse ne tarde pas à se réjouir de la venue de ces nouvelles religieuses et d'un pasteur. On y enseigne aux jeunes filles de la région pendant une dizaine d'années.
Les Sœurs de Sainte-Anne prennent la relève à partir de 1853 en établissant un pensionnat, un externat et leur maison mère. À cette époque, la communauté est dirigée par sa fondatrice, mère Marie-Anne, née Esther Blondin (1801-1890). Faute d'espace, la maison mère est transférée dans le nouveau noviciat de Lachine en 1864.
Crédit photo : Collection L’Abbé François Lanoue, vers 1922.
La congrégation des sœurs devient propriétaire
Les Sœurs de Sainte-Anne, peinées d’avoir dû quitter Vaudreuil, remercièrent plus tard la divine Providence, qui les conduisait dans un établissement aussi bien fondé. […] La paroisse ne tarda pas à se réjouir avec son vénérable pasteur de la venue des nouvelles religieuses.
Cinq ans plus tard, la congrégation des soeurs de Sainte-Anne devient propriétaire du couvent de Saint-Jacques ainsi que des dépendances et du terrain. L'institution dessert une grande partie de la région autour de Saint-Jacques.
En 1900, ce premier édifice est remplacé par un nouveau bâtiment qui est incendié quelques semaines après son achèvement. Sa reconstruction est immédiate, mais le nouveau couvent est à son tour la proie des flammes en 1912.
Crédit photo : Dauth, Gaspard. 1900. Le Diocèse de Montréal à la fin du dix-neuvième siècle, p. 607.
La congrégation des sœurs devient propriétaire
Les Sœurs de Sainte-Anne, peinées d’avoir dû quitter Vaudreuil, remercièrent plus tard la divine Providence, qui les conduisait dans un établissement aussi bien fondé. […] La paroisse ne tarda pas à se réjouir avec son vénérable pasteur de la venue des nouvelles religieuses.
Cinq ans plus tard, la congrégation des soeurs de Sainte-Anne devient propriétaire du couvent de Saint-Jacques ainsi que des dépendances et du terrain. L'institution dessert une grande partie de la région autour de Saint-Jacques.
En 1900, ce premier édifice est remplacé par un nouveau bâtiment qui est incendié quelques semaines après son achèvement. Sa reconstruction est immédiate, mais le nouveau couvent est à son tour la proie des flammes en 1912.
Crédit photo : Dauth, Gaspard. 1900. Le Diocèse de Montréal à la fin du dix-neuvième siècle, p. 607.
L'œuvre de Louis Caron
L'édifice en place de nos jours a été construit selon les plans de l'architecte Louis Caron (1871-1926).
À la fin des années 1920, les sœurs de Sainte-Anne ajoutent l'École ménagère aux formations offertes. La communauté occupe le bâtiment jusqu'en 1949.
Une école est alors construite à l'extérieur du cœur du village. Des locaux du couvent sont loués à la commission scolaire comme salles de classe, tandis que d'autres servent à loger des élèves. En 1991, l'édifice devient l'Horeb Saint-Jacques, un centre de ressourcement spirituel où sont offertes des activités pastorales. Les sœurs de Sainte-Anne sont toujours actives au sein de cet organisme.
L'œuvre de Louis Caron
L'édifice en place de nos jours a été construit selon les plans de l'architecte Louis Caron (1871-1926).
À la fin des années 1920, les sœurs de Sainte-Anne ajoutent l'École ménagère aux formations offertes. La communauté occupe le bâtiment jusqu'en 1949.
Une école est alors construite à l'extérieur du cœur du village. Des locaux du couvent sont loués à la commission scolaire comme salles de classe, tandis que d'autres servent à loger des élèves. En 1991, l'édifice devient l'Horeb Saint-Jacques, un centre de ressourcement spirituel où sont offertes des activités pastorales. Les sœurs de Sainte-Anne sont toujours actives au sein de cet organisme.
Traits architecturaux et historiques de l'édifice
- Son volume, dont le plan en « L », l'élévation de cinq étages (dont l'étage en attique de l'aile principale), le soubassement surhaussé, le toit plat, l'avant-corps central et le campanile coiffé d'un dôme à pans coupés;
- Les matériaux, dont la maçonnerie en brique jaune et rouge, la pierre du soubassement, des éléments architecturaux et ornementaux ainsi que la tôle du clocher;
- Les ouvertures, dont leur disposition régulière, les fenêtres rectangulaires ou à arc surbaissé à grands carreaux (dont certaines groupées par trois), les fenêtres palladiennes, la porte surmontée d'un tympan vitré et les soupiraux;
- L’ornementation, dont le fronton, les amortissements, les ailerons à volutes, la corniche à modillons et les chaînes d'angle;
- Les balcons;
- Sa situation en retrait de la voie publique, sur un terrain paysager et planté d'arbres matures;
- Sa localisation à proximité de l'église de Saint-Jacques, du presbytère et du Vieux Collège, de l'ancienne maison du sacristain et du cimetière paroissial, dans le noyau institutionnel catholique.
Traits architecturaux et historiques de l'édifice
- Son volume, dont le plan en « L », l'élévation de cinq étages (dont l'étage en attique de l'aile principale), le soubassement surhaussé, le toit plat, l'avant-corps central et le campanile coiffé d'un dôme à pans coupés;
- Les matériaux, dont la maçonnerie en brique jaune et rouge, la pierre du soubassement, des éléments architecturaux et ornementaux ainsi que la tôle du clocher;
- Les ouvertures, dont leur disposition régulière, les fenêtres rectangulaires ou à arc surbaissé à grands carreaux (dont certaines groupées par trois), les fenêtres palladiennes, la porte surmontée d'un tympan vitré et les soupiraux;
- L’ornementation, dont le fronton, les amortissements, les ailerons à volutes, la corniche à modillons et les chaînes d'angle;
- Les balcons;
- Sa situation en retrait de la voie publique, sur un terrain paysager et planté d'arbres matures;
- Sa localisation à proximité de l'église de Saint-Jacques, du presbytère et du Vieux Collège, de l'ancienne maison du sacristain et du cimetière paroissial, dans le noyau institutionnel catholique.
Sources
LANOUE, François. Une nouvelle Acadie, Saint-Jacques de l'Achigan, 1772-1972. Joliette, Mise à jour, 1972. 410 p.
Gouvernement du Québec, Culture et Communications Québec. Ancien couvent des Soeurs-de-Sainte-Anne, Le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. 2013.
Sources
LANOUE, François. Une nouvelle Acadie, Saint-Jacques de l'Achigan, 1772-1972. Joliette, Mise à jour, 1972. 410 p.
Gouvernement du Québec, Culture et Communications Québec. Ancien couvent des Soeurs-de-Sainte-Anne, Le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. 2013.