Maison Limoges-Ayet dit Malo | Lot 62

D'une génération à une autre

Cette maison construite entre 1777 et 1806 a d'abord été habitée par le couple Michel Limoges et Marie Ayet dit Malo. Plusieurs générations de Limoges y ont vécu.


Le lot 62


Pierre tombale près de la maison

La maison est également appelée « Maison Rodrigue Limoges », qui en a été propriétaire de 1889 à 1924, à la suite d’une donation de sa mère, Esther Limoges, veuve d’Ovide Limoges.

En 1945, Raoul Major, cultivateur de Saint-Elzéar (aujourd’hui le quartier Vimont de Ville de Laval), achète la terre qu’il donne le même jour à son fils Gaston. Ce dernier la conserve jusqu’en 1975.

Pierre tombale

À une date indéterminée, Gaston Major conçoit une pierre tombale et l'installe du côté de la maison. On y note l’inscription « À la mémoire de Pierre M. Limoges, décédé le 29 octobre 1881 à l’âge de 87 ans, et son fils Léon Limoges, décédé le 17 novembre 1879, à l’âge de 57 ans. Parents et amis, priez pour nous.»

Pierre Limoges, époux de Sophie Forest, et leur fils Léon Limoges aurait été inhumés dans le cimetière de Terrebonne, situé sous l’hôtel de ville construite en 1890, à l’angle des rues Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Marie, et détruite entière par le grand incendie du 1er décembre 1922. La pierre tombale aurait été remise aux Limoges vers 1888, lors de la désacralisation du cimetière et du transfert des restes dans le nouveau cimetière sur la montée Masson.

Texte de la narration

Vous êtes devant la maison de Michel Limoges-Ayet dit Malo construite entre 1777 et 1806. Elle est érigée sur une terre de 20 hectares et demi concédée en 1723 à Pierre Masson par le seigneur Louis Lepage.

En 1738, Masson vend la terre à Ignace Charles dit Clément qui l’exploite jusqu’en 1769; ses héritiers la vendent à Michel Limoges qui la cède à son fils Michel et son épouse Marie Ayet dit Malo, en 1776. La terre et la maison, probablement construite peu de temps après l’acquisition, demeurent propriété de la famille Limoges jusqu’à leurs saisie et vente aux enchères par le shérif en 1942.

La maison de transition est construite en moellon ; les chaînes de coin sont discrètes. Elle est à peine dégagée du sol à l’avant et plus élevée à l’arrière suivant la dénivellation. Sa toiture à deux versants est percée de lucarnes, dont une double, à l’avant et à l’arrière ; deux cheminées simples en chicane sont emprises dans les murs pignons. Les corniches sont à peine dégagées de la muraille.

À l’arrière de la maison, près de la rivière, subsiste à l’abri des arbres une vieille remise en planches couverte de tôle. Sous l’appentis, on empile le bois de chauffage.

La cuisine d’été du côté sud-ouest a été restaurée tout récemment, en équilibre avec la volumétrie du logis. La porte d’entrée bien décorée est surmontée d’une imposte.

Extrait de
Le front pionnier de Terrebonne | Circuit historique

Le front pionnier de Terrebonne | Circuit historique image circuit

Présenté par : Société du patrimoine et de l’histoire de Terrebonne (SPHT)
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