Murale historique de l'Hôtel de ville de La Macaza
Une fresque dépeignant l’histoire de la municipalité
Un hommage au développement
La fresque est réalisée en 2012 par le peintre de renommée internationale, Saoul Ruano Guillen. Il choisit d’habiter La Macaza, une déformation de Macassa, le nom d’un Amérindien qui vivait en bordure du lac du même nom et qui signifierait « le batailleur ».
De l'agriculture à la foresterie
En 1870, la compagnie Hamilton Brothers établit une ferme forestière dans la région pour approvisionner les chantiers forestiers. L’alimentation y joue un rôle primordial, ce qui aurait donné naissance à l’expression « prendre les hommes par le ventre ». Le premier colon, Léon Ouellette, s’y installe en 1886. On y construit un moulin à scie, une première école, suivis d’un bureau de poste, d’une église, d’un magasin général et d’un hôtel.
Communauté agricole d’abord, La Macaza vit principalement de l’exploitation forestière par la suite. Jusqu’en 1904, le village s’établit au confluent des ruisseaux Froid et Chaud et de la rivière Macaza.
Une traversée mémorable
C’est dans le ruisseau Chaud que le curé Labelle s’est retrouvé à l’eau, alors que le pont à moitié fait cède sous le poids des chevaux qui tirent sa voiture. « Il flottait à merveille, à l'eau comme en tout, et en fût quitte pour un bain qu’il n’avait nullement prévu pour les cours de son exploration », peut-on lire dans un article de La Presse publié en mars 1908.
En 1896, le village compte entre 50 et 60 habitants. Aujourd’hui, on dénombre environ 1000 résidents, dont près du tiers sont des villégiateurs. Résidents comme vacanciers apprécient la nature et les cinq principaux lacs qu’on retrouve sur le territoire.
La municipalité de La Macaza fait partie de la Route du Lièvre Rouge, un circuit touristique élaboré par la Société d'histoire et de généalogie des Hautes-Laurentides.
Accéder à la Route du Lièvre Rouge.